Rebondissement dans l'histoire de ces quatre enfants disparus en Amazonie. Le président colombien avait annoncé mercredi que ces enfants avaient été retrouvés, après plus de 15 jours seuls dans la jungle. Mais Gustavo Petro a démenti jeudi le sauvetage de cette fratrie, disparue dans la jungle amazonienne après le crash le 1er mai du petit avion qui les transportait. "J'ai décidé de supprimer le tweet car les informations fournies (...) n'ont pas pu être confirmées. Je regrette ce qui s'est passé", a-t-il écrit sur Twitter. Le président colombien a également indiqué que les recherches se poursuivent.
Gustavo Petro a expliqué que la nouvelle ne lui avait pas été transmise par les forces armées chargées des recherches mais par l'ICBF, l'organisme public chargé de veiller aux droits des enfants. Des informations qui n'ont finalement pas pu être confirmées. Le président colombien affirmait pourtant que les enfants avaient été retrouvés sains et sauf au pied d'un arbre en pleine jungle colombienne. Mais en réalité on ne sait toujours pas, à l'heure actuelle, s'ils sont toujours en vie.
Le crash a eu lieu le 1er mai dernier, lorsque le Cessna 206 qui transportait sept passagers a disparu des radars. L'appareil a été retrouvé lundi à la verticale, le nez écrasé au sol dans une végétation dense. Trois corps ont été récupérés par les secours, ceux du pilote, de la mère des enfants et d'un dirigeant de la communauté indigène Uitoto, à laquelle appartenaient tous les passagers.
L'espoir de retrouver les enfants vivants a été alimenté par la découverte dans la jungle d'effets personnels, ainsi que de fruits en partie mangés et d'un biberon. Un "abri de fortune fait de bâtons et de branches" entretient l'espoir des sauveteurs qu'il y aurait au moins un survivant. La jungle est très dense et dangereuse dans cette région particulièrement reculée, et les recherches sont rendues difficiles par la présence d'animaux sauvages, d'arbres pouvant mesurer jusqu'à 40 mètres de haut et de fortes pluies.
Trois hélicoptères et plus de cent militaires aidés de chiens renifleurs participent aux recherches, avec l'aide de membres des communautés autochtones. Les causes de l'accident n'ont pas encore pu être déterminées. Selon la protection civile, le pilote avait signalé des problèmes au niveau du moteur de l'avion avant que celui-ci ne disparaisse des radars.
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