Acheter du Made in France. La démarche est de plus en plus entreprise par les consommateurs désireux de promouvoir et encourager les produits fabriqués sur le territoire, avec le savoir-faire et le gage de qualité que cela suppose. Mais cela n'est pas toujours le cas.
Dimanche 13 décembre dans Capital, les équipes de l'émission sont allées traquer les éventuelles tromperies, et comme souvent hélas, il faut être très vigilant pour éviter de se faire avoir par des astuces visuelles et marketing. Anthony Vitorino joue ainsi les vigies dans sa revue sur le Made In France pour traquer le "Franco lavage". "C'est le principe de mettre des couleurs, les codes de la France, la marque France, sur un produit qui en fait n'a rien à voir avec la France", explique-t-il à Capital.
Pour illustrer le phénomène, il se rend dans des magasins d'une rue commerçante de Paris pour vérifier, au hasard, les produits de grandes enseignes. Première étape, dans une boutique Lacoste. "On a un joli crocodile bleu-blanc-rouge, on a un joli liseré bleu-blanc-rouge, ça c'est la France. En plus, Lacoste très belle marque française, sauf que si je prends l'étiquette, je suis sur du Made In Vietnam", illustre Anthony Vitorino.
Les marques utilisent les codes visuels français pour des produits vendus cher (110 euros pour les baskets Lacoste), mais fabriqués à l'étranger, et qui ont fait des milliers de kilomètres. Un peu plus loin, pour des baskets similaires, Celio utilise le même procédé. Il faut donc se méfier des codes couleurs, et se fier à certains labels qui exigent que le produit vendu subisse sa dernière transformation importante en France.
Retrouvez le magazine "Capital" dimanche 13 décembre à 21h05 sur M6.
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