TOUT SAVOIR SUR - JO Paris 2024 : comment les petites entreprises ont été dopées par la dynamique olympique

PODCAST - La construction des infrastructures olympiques arrive bientôt à son terme. L'occasion de s'attarder sur le rôle que les petites entreprises y ont joué et de dresser un premier bilan.

Prise de vue du chantier du village des athlètes des JO de Paris 2024.

Crédit : Anne-Christine POUJOULAT / AFP

ÉCONOMIE - Ces entreprises qui réussissent grâce aux JO de Paris 2024

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Les chantiers des Jeux Olympiques ont été une vitrine pour les petites entreprises françaises. Des TPE de moins de 20 salariés et des PME de moins de 250 salariés ont décroché des contrats et contribué à la construction des infrastructures Paris 2024. Au total, 790 millions d'euros de contrats ont été attribués pour participer à la construction des stades, des complexes sportifs, des piscines, du village des athlètes.

Plus de 1.300 petites et moyennes entreprises ont travaillé sur le chantier du village et en tout, plus de 2.500 sur l'ensemble des ouvrages olympiques. L'objectif à l'origine de 25% de marché pour les PME et les structures de l'économie sociale et solidaire a été largement dépassé puisque le pourcentage atteint désormais les 36%.

Aux côtés des grands groupes français de BTP, Vinci, Bouygues et Fage, il y avait de la place pour des plus petits qui ont apporté leur pierre à l'édifice. La SOLIDEO, la société de livraison des ouvrages olympiques, a par exemple remis les clés du village des athlètes au comité d'organisation le 29 février 2024 en présence d'Emmanuel Macron.

Une charte pour l'emploi

Pour réserver des chantiers à des TPE et des PME, une charte pour l'emploi a été créée sur le sujet des retombées économiques et le développement territorial. Des plateformes spécifiques ont été également mises en place : Entreprises 2024 et ESS 2024. "Ces plateformes ont vocation à faire passer toutes les opportunités à ces petites structures, à les former aussi sur la réponse au marché public", précise Julie Fournier, chef de projet à la SOLIDEO.

Une fois les contrats attribués, les entreprises ont du faire face à de nombreux défis, principalement d'ordre logistique et organisationnel : "C'est très difficile d'innover dans un délai très court. Et c'était bien le sujet des JO, c'est-à-dire l'innovation dans un délai très court. Donc, on a dû effectivement faire beaucoup d'essais, beaucoup d'études dans des délais extrêmement courts", explique Franck Mathis, patron de Mathis Construction Bois.

Les retombées pour ces petites entreprises sont importantes : "Ça nous a permis d'embaucher 10 à 15% en plus. On a eu une progression de chiffre d'affaires, effectivement. En moyenne, c'est supérieur à ce qu'on avait avant", témoigne Franck Mathis. Des opportunités qui leur ont permis de gagner en visibilité et de décrocher de nouveaux marchés.

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