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Tourisme : le ministre des Transports "pas favorable" à une nouvelle taxe du secteur aérien

Pour Philippe Tabarot, continuer à taxer ce secteur serait "contre-productif" après deux années durant lesquelles le secteur aérien a été taxé "de manière significative". Il pointe "un risque de décrochage" vis-à-vis des autres pays touristiques voisins.

Aéroport d'Orly (Illustration).

Crédit : THOMAS SAMSON / AFP

Nathan Joubioux & AFP

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Le gouvernement va-t-il accorder un peu de répit au secteur aérien ? Alors que les arbitrages pour le budget 2026 sont en train de se décider, le ministre chargé des Transports, Philippe Tabarot, a dit souhaiter "une pause" dans la taxation du secteur aérien


"Je ne suis pas favorable à ce qu'on taxe de nouveau l'avion parce que l'avion a été taxé ces deux dernières années de manière assez significative", a-t-il déclaré sur franceinfo, assurant faire partie d'un gouvernement "qui cherche 40 milliards" d'euros pour le budget de l'année prochaine.
Philippe Tabarot a également appelé à être "vigilant" vis-à-vis de l'instauration de nouvelles taxes "qui vont être contre-productives et qui vont ralentir l'activité économique de notre pays".

Il a ainsi pointé "un risque de décrochage" par rapport aux autres pays touristiques voisins. "Aujourd'hui, on est dans des chiffres qui sont assez stables d'une année à une autre" pour le trafic de passagers aériens en France, alors que d'autres pays comme l'Espagne, le Portugal ou l'Italie "ont des augmentations de 6 à 7 % de leur trafic aérien". "On voit que la taxe sur les billets d'avion de l'an dernier a probablement ralenti un petit peu l'attractivité de notre pays", a-t-il estimé, rejoignant en cela les organisations professionnelles du secteur, compagnies comme aéroports.

Le président veut redonner de la compétitivité au secteur

Pour l'année budgétaire 2025, le gouvernement a alourdi la taxe de solidarité sur les billets d'avion, en escomptant quelque 800 millions d'euros de recettes supplémentaires.

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En mars, Philippe Tabarot s'était dit à titre personnel "réservé" à l'idée d'inscrire cette hausse dans la durée, jugeant que l'"on ne doit pas taxer certains secteurs qui rayonnent au niveau mondial", allusion à la construction aéronautique dont Airbus est l'un des deux leaders.

Lors du salon de l'aéronautique du Bourget, le 20 juin, le président de la République Emmanuel Macron avait dit souhaiter "ardemment" que "le gouvernement et le Parlement puissent redonner tout à la fois compétitivité et lisibilité au secteur" aérien.

À l'approche de la période d'élaboration du budget 2026, "c'est le moment d'essayer de convaincre que le fait de moins nous taxer fera rentrer plus de recettes fiscales à l'État" en attirant davantage de voyageurs, avait ensuite plaidé le PDG d'ADP, Philippe Pascal, un ancien de Bercy.

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