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Des billets de banques (illustration).
Crédit : LODI FRANCK/SIPA
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Étudier en école de commerce coûte de plus en plus cher. Selon une enquête annuelle réalisée par le site Major-Prepa, les frais de scolarité pour ces établissements ont bondi de 64,1% pour l'ensemble des écoles française depuis 2009.
Un étudiant en école de commerce doit aujourd'hui dépenser en moyenne 38.268 euros en frais de scolarité, soit 12.756 euros par an pour trois années d'études. Il y a dix ans, ces frais s'élevaient à 23.327 euros (7.776 euros par an).
Les tarifs se sont surtout envolés pour les établissements de haut de classement. Les frais de scolarité d'Audencia Nantes, par exemple, augmenté de 91,9% en dix ans, ceux de HEC ont enregistré une hausse de 71,2%.
Quatre écoles dépassent aujourd'hui la barre des 45.000 euros (15.000 euros par an) : l'ESCP Europe, l'EDHEC Business School, HEC Paris et l'ESSEC. Ces frais restent cependant bien inférieurs à ceux des écoles américaines, où les prix peuvent s'élever à plus de 60.000 euros par an.
Pour expliquer cette flambée des prix, Major-Prépa pointe notamment la baisse des subventions accordées par les chambres du commerce et de l'industrie (CCI) aux écoles de commerce au cours des dernières années. Autre facteur : la concurrence de plus en plus effrénée avec les écoles internationales, qui demande davantage d'investissements et donc de moyens.
Selon l'enquête de Major-Prépa, les frais de scolarité sont cependant loin d'être le critère principal de choix d'une école : seuls 16% des sondés ont désigné ce paramètre comme déterminant pour leur choix d'intégration. Les étudiants s'intéressent davantage à la ville où est située l'école et aux classements des écoles réalisés par la presse.
Avec des frais aussi élevés, l'accessibilité des écoles de commerce à toutes les catégories sociales est plus que jamais remise en question. D'autant que la plupart de ces établissements prévoient souvent des semestres d'échange à l'étranger, qui peuvent coûter plusieurs milliers d'euros supplémentaires.
Certes, il est toujours possible d'emprunter - les banques pratiquent des taux d'intérêt autour de 1% en raison du taux d'insertion professionnelle élevé après le diplôme. Mais l'endettement peut aussi pousser certains jeunes diplômés à privilégier un emploi très rémunérateur, quitte à délaisser la question de leur épanouissement personnel.
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