La situation des Bac +5 n'a jamais été aussi favorable depuis dix ans. Cette enquête de la Conférence des grandes écoles porte sur les trois dernières promotions de 176 établissements. Elle démontre deux évolutions. La première : le souffle de la crise de 2008, qui avait laissé des milliers d'étudiants sur le carreau, est effacé. La seconde : la qualité des emplois proposés est redevenu respectable.
Les chiffres sont assez impressionnants et très encourageants : neuf diplômés sur dix trouvent un emploi dans les six mois, et pour huit sur dix d'entre eux c'est un CDI.
Ce retournement de tendance se traduit positivement sur les salaires. La maltraitance salariale de ces jeunes diplômés est en très net recul. Le salaire brut annuel moyen hors prime s'établit désormais à 34.122 euros. Concrètement, la nette dégradation salariale enregistrée durant la décennie est enrayée.
Cela ne relève pas d'une bonté d’âme. C'est simplement le reflet des tensions sur le marché de l'emploi des cadres consécutif à la reprise de l'activité, aux départs en retraite de la génération née après-guerre et à l'émergence des nouvelles technologies qui exigent des compétences nouvelles.
Ce qui est tout aussi remarquable - c'est très intéressant à souligner pour tous ceux qui bataillent encore avec Parcoursup-, c'est que les Bac +5 des universités technologique et des instituts d'administration des entreprises, présentes dans les facultés, bénéficient eux aussi de cette bonne conjoncture. Pas de galère à l’horizon. D'ailleurs le nombre de jeunes diplômés qui s’expatrient pour trouver un job est en très forte baisse.
Cela dit, après avoir examiné les statistiques de près, je poserai deux grosses réserves. La première c'est que ces jeune diplômés sont trop peu nombreux dans les filières stratégiques, comme celles de l'intelligence artificielle ou des sciences informatiques. Les enseignements sont à la traîne dans ces domaines.
La seconde réserve, c'est la persistance des écarts entre les hommes et les femmes à diplôme équivalent. Pour des offres en CDI, il y a onze points de différence. Pour les salaires, il y a 2.000 euros en moyenne de moins par an. Un constat que l'on fait année après année. Il n'est plus agaçant, mais franchement scandaleux.
- General Electric, qui fut longtemps la plus grande entreprise industrielle du monde, va être exclue du Dow Jones, l'indice phare de l'économie mondiale. Elle y était présente depuis 1896.
- La vague de privatisations en France pourrait, selon Les Echos largement débordé Aéroports de Paris et la Française des Jeux. Pour assumer la dette de la SNCF, Bercy songe à Orange, Air France, PSA et Renault.
12/20 à Pif. Le magazine de BD, qui a accompagné des générations de gamins, a déjà récolté le quart des 50.000 euros dont il a besoin pour renaître. Mais il n'y aura plus le fameux gadget !
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