Alors qu'on parle d'écologie et de journée sans voiture en ville, voici le gros pick-up des champs. La demande bondit et les constructeurs français, champion des citadines, se lancent dans le XXL. Le marché frémit.
C'est une mode pourtant très américaine. L'an dernier, les
véhicules les plus vendus aux États-Unis sont des pick-up. C'est presque une
institution, mais au pays de l'Oncle Sam ou dans certaines régions du monde
comme en Asie, ces versions pachydermiques font partie du paysage. En France,
patrie des berlines, des petites voitures, et maintenant des SUV : le pick-up
séduit de plus en plus. Certes le marché est encore petit. Mais la demande a
quasiment doublé en six ans. Et devrait atteindre 20.000 immatriculations en
France cette année.
Ces engins ont de plus en plus la cote grâce à une fiscalité
avantageuse. Ces pachydermes qui disposent de bennes à l'arrière, sont classés
comme véhicule utilitaire. Cela leur permet donc d'échapper au malus écologique
qui a porté un coup très dur aux gros 4x4, jusqu'à 10.000 euros. De plus, pas
de taxe à payer sur les véhicules de société. Beaucoup d'entreprises ou
d'artisans craquent aussi pour ces véhicules hyper polyvalents.
Toutefois, la fiscalité n’explique pas à elle-seule le succès de ces véhicules. Et ils ne séduisent pas que les pro. De plus en plus de particuliers se laissent tenter. À tel point qu'ils représentent désormais un tiers des clients. S’ils conservent leurs proportions imposantes ils sont très bien équipés, avec un confort de plus en plus grand. Sur certaines versions du Ford Ranger, par exemple, vous avez le droit à une sellerie cuir, sièges chauffants, GPS, boite automatique. Le Nissan Navara reprend, quant à lui, l'intérieur du Renault Qashqaï et propose les mêmes services d’aide à la conduite. Et puis, comme pour les SUV, le fait de dominer la route plaît beaucoup aux conducteurs.
Autre raison : les offres se multiplient. Jusqu’à récemment, le marché français du
pick-up était réservé aux constructeurs asiatiques et américains. Mais, la forte
demande et surtout les importantes marges dégagées sur ce type de véhicule
aiguisent les appétits. Renault, Volkswagen, Fiat et Peugeot sont ainsi de
retour ! Renault sort son Alaskan et ses 5,40 mètres de long. Et Peugeot vient
même d'annoncer cette semaine un accord avec un groupe chinois pour développer
un pick-up d'une tonne. Le marché des véhicules utilitaires représente 14
millions de véhicules dans le monde en 2016, et le pick-up une tonne 18% de ce
marché, avec une croissance annuelle de 5%.
C'est un sujet politiquement incorrect, mais il correspond à
un problème bien réel : il est de plus en plus difficile d’être à la fois
automobiliste et fumeur. Car c’est vrai que dans la quasi-totalité des voitures
modernes, il n’y a plus ni allume-cigares, ni cendrier en série. La seule
marque à faire exception, c’est Audi.
Alors quels conseils pour pouvoir fumer dans sa
voiture ? Côté cendrier, pas de problème, pour quelques euros vous
trouverez dans les centres-auto un cendrier qui s’adapte dans l’un des
porte-gobelet qui équipent aujourd’hui toutes les voitures.
Mais pour l’allume-cigare, c’est bien plus compliqué. Le
paradoxe, c’est qu’aujourd’hui la plupart des voitures disposent de prises qui
ressemblent à celles des allume-cigares mais qui sont destinées aux chargeurs
de portables et qui n’ont pas l’embout allume-cigare spécifique.
Et encore plus énervant : si vous récupérez un vieil
allume-cigare quelque part, il ne fonctionnera pas dans une prise qui n’a pas
été conçue pour le recevoir. Une solution : vous pouvez acheter dans les
centre-autos des kits allume-cigares qu’on peut adapter à une prise pour
accessoire. Cela coûte une dizaine d’euros, mais cela nécessite de bricoler les
fils électriques de la voiture et c'est déconseillé.
La vraie solution, c’est de choisir un modèle pour lequel le
constructeur lui-même a prévu un kit adaptable que vous pouvez soit prendre en
option si vous achetez la voiture neuve, soit commander en accessoire si vous
achetez la voiture d’occasion. Mais, attention, ça n’existe pas chez tous les
constructeurs. Il faut donc se renseigner avant de choisir la voiture -par
exemple Renault ne le fait pas pour le Kadjar.
Et quand cela existe, c’est souvent relativement cher, entre
15 et 100 euros, par exemple 30 euros pour le seul allume cigare chez Peugeot
et Citroën. Fumer en voiture, c’est devenu hors de prix, et bien sûr pas
conseillé pour la santé. À ce propos, une loi interdit de fumer en voiture quand des
enfants sont à bord mais les décrets d’application n’ont jamais été publiés, et
donc la loi ne s’applique pas.
À un menuisier-ébéniste absolument génial qui a construit une 2 CV en bois et qui vient de rouler avec, dans les rues de Loches. Michel Robillard est à la retraite, complètement fan des reproductions en bois. Après des petites maquettes, il s'est lancé dans le défi fou de construire une 2 CV en bois, conçue avec du bois issu de plusieurs essences d'arbres fruitiers. On y retrouve du poirier, du pommier, du noyer, du merisier. Cinq ans de travail. Chapeau !
Une fois n’est pas coutume à la voiture électrique. Dans une interview donnée cette semaine à Auto Plus, le grand patron du groupe PSA, Carlos Tavares, estime que dans l’engouement actuel pour la voiture électrique on ne se pose pas toutes les questions nécessaires sur l’impact réel de ce type de voitures sur l’environnement et la santé. En particulier, Carlos Tavares pose la question des ondes qui sont émises par les batteries lorsqu’elles se rechargent. Une problématique qui rappelle celle des téléphones portables.