Le marché des produits surgelés reprend des couleurs
REPLAY - Deux ans après le scandale des lasagnes à la viande de cheval, le marché des surgelés sort de sa torpeur.

En 2013, quand certains industriels nous ont servi de la viande de cheval à la place de la viande de bœuf, les ventes de plats surgelés préparés se sont littéralement effondrées (une chute de 10%). C'est normal, on n'avait plus confiance. Les Français ont passé leur chemin, sans s'arrêter devant les congélateurs des magasins. Même les légumes et les poissons ont pâti de cette désaffection.
Depuis, nous sommes revenus dans les rayons. Aujourd'hui, 98% des foyers français achètent des produits surgelés. Ils ont l'avantage d'être pratiques à préparer. En plus, ils conservent les qualités nutritionnelles des aliments. Surtout, comme ce sont des produits qui se gardent longtemps, cela dépanne toujours.
L'an dernier, le marché a retrouvé une certaine vigueur. On a acheté près d'un million de tonnes de produits surgelés. Ce qui se vend le plus, ce sont toujours les plats cuisinés : ils représentent aujourd'hui 22% des achats de produits surgelés. Ils arrivent devant les préparations à base de pomme de terre et les légumes congelés.
Les glaces, un marché innovant
Mais les catégories qui progressent beaucoup, ce sont les entrées, comme les quiches et les tourtes, et aussi les pizzas. Viennent ensuite les viandes et les poissons congelés. Enfin, on trouve les desserts dont les ventes ne cessent d'augmenter.
Quid des glaces ? C'est un marché à part qui innove beaucoup. Chaque année, on se laisse tenter par de nouveaux parfums, de nouvelles textures et de nouveaux mélanges. On en mange près de 6 litres par an et par habitant. Mais en réalité, nous sommes de petits mangeurs de glaces, comparés à nos voisins.
Les champions européens sont les Scandinaves : ils en mangent deux fois plus que nous. Dans le grand Nord, ils adorent les glaces. À croire que quand il fait -30°C, les glaces à moins 18°C, ça réchauffe.