On croyait un accord impossible. Mais les pays producteurs de pétrole appartenant à l’Opep l'ont fait mercredi 30 novembre à Vienne : ils vont réduire leur livraison de brut. Un bon ou un mauvais signe ? Ce premier rationnement organisé depuis près de dix ans n’est pas le plus agréable des cadeaux de Noël pour le consommateur et les ménages occidentaux. Fermer, même modérément, le robinet c’est la garantie d’un pétrole plus cher.
Cet assemblage de quatorze pays qui composent l’Opep fournit plus de 30% du brut dans le monde. Dans un schéma économique où l’offre et la demande s’ajustent en permanence, augmenter le prix d'un tiers d’une matière première aussi stratégique, cela entraîne nécessairement des réactions en chaîne. Les marchés ne s’y sont pas trompés : dès l’annonce de cet accord, les prix se sont envolés de près 9%.
Certaines conséquences seront significatives. Pour nous consommateurs, c’est le signal d’un carburant plus cher à la pompe, d’un chauffage au fuel plus coûteux, et d’une façon générale d’une augmentation de tous les produits qui intègrent des dérivés du pétrole. On sait qu’ils composent l'essentiel de notre environnement.
Pour faire court, cela pèsera sur le pouvoir d’achat. L’épisode durant lequel le brut s’est effondré s’est traduit par un gain de pouvoir d’achat évalué à 7 milliards pour les Français. On va donc avoir un petit effet boomerang. Les entreprises - et par ricochet notre déficit commercial - vont aussi être affectés.
Le bon côté, c’est que les pays producteurs pauvres - il y en a - vont retrouver un peu de marge de manœuvre financière. Pour l’Irak, par exemple, une hausse d’un dollar c’est 1 million supplémentaire de recette par jour.
Jusqu'où pourrait aller une hausse ? Il faut toujours être prudent avec les matières premières. Cet accord est en effet fragile. Il est dans la main de l’Arabie Saoudite, de l’Iran et de la Russie. Un trio assez volatile. Cela dit, il semblerait qu’il y ait un consensus sur un prix d’équilibre autour de 60-65 euros le baril. C’est-à-dire 10 à 15 euros de plus par baril qu'aujourd'hui.
On peut penser que c’est le bon chiffre. Car au-delà, c’est l’assurance d’un retour sur le marché des producteurs américains de pétrole de schiste encouragés par Donald Trump. Là on repartirait pour une guerre des parts de marché, donc une baisse violente des prix. mais cela semble peu envisageable.
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02/20 au CHU de Besançon. Il a été reconnu coupable d'avoir délibérément exposé ses salariés à l'amiante. Cette condamnation est la première pour un établissement public.
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