Officiellement en campagne pour organiser les Jeux Olympiques 2024, Paris souhaite réussir là où il a échoué lors des deux précédentes candidatures. Cette fois, tous les pouvoirs publics ont accordé leurs violons et ont mis sur le devant de la scène les sportifs français les plus à même de donner une image scintillante de la capitale. Pour Denis Masseglia, la présence de champions comme Teddy Riner ou Renaud Lavillenie va permettre une mobilisation extraordinaire qui avait peut-être fait défaut par le passé.
"Ce qui est important aujourd’hui c’est la manière avec laquelle la candidature a été lancée, le fait qu'il y ait autant d'athlètes, avec un symbole intergénérationnel, avec une envie, une volonté, une forme d'ambition partagée qui était visible et qui va donner une force collective à tous", a ainsi déclaré le président du CNOSF, invité de RTL.
Mais en France, l'officialisation de la candidature de Paris pour les JO 2024 n'a pas fait que des heureux. Dans un contexte socio-économique qui fait débat, certains estiment que toute l'organisation aura un coût qui à terme ne sera pas bénéfique pour le pays. Ainsi, Jean-Luc Mélenchon, invité sur RTL ce mardi, citait en exemple Athènes (qui avait organisé les Jeux en 2004) pour illustrer l'avenir incertain des infrastructures bâties pour l'occasion.
Face à ces critiques, qu'il dit comprendre, Denis Masseglia a voulu expliquer exactement la nature des coûts de l'organisation, divisés en trois étapes. "Le budget des Jeux, c'est trois postes. Le premier, c'est celui de l'organisation même des Jeux qui vaut environ 3,5 milliards et le CIO donne pour cela pratiquement 2 milliards de dollars. Il n'y a pas énormément d'infrastructures sportives à construire, on est pratiquement à 500 millions et puis il y a le village (...) Après il s'agit de savoir si on le considère dans l'héritage sportif ou l'héritage sociétal. Je crois qu'on peut quand même considérer qu'il fait partie d'un besoin aussi bien en logements qu'en universités ou qu'en autres dispositifs", a-t-il ainsi estimé avant de mettre en perspective la troisième étape du processus.
La candidature ne coûtera pas un euro de plus aux contribuables
Denis Masseglia
Pour le président du CNOSF, le plan prévu à l'horizon 2024 pour Paris et sa région serait en tout point bénéfique en termes d'infrastructures. "Le dernier point, qui a coûté beaucoup dans d'autres candidatures, c’est celui qui est relatif aux infrastructures et là, il se trouve qu'il y a un plan à l'horizon 2024 pour Paris et l'Île-de-France qui fait que l'on peut tout caler en fonction de ce qui est prévu et ça ne coûtera pas un euro de plus aux contribuables. On est avec une candidature extrêmement raisonnable en terme de coûts et qui peut même rapporter plus que ce qu'elle va coûter".
Alors que le CIO le préconise dans un rapport à l'adresse de tous les prétendants, Denis Masseglia rappelle que la mise en place des Jeux Olympiques, avec tout ce que cela comporte en installations sportives ou urbaine, ne sera pas éphémère et servira l'intérêt général. "L'héritage pour nous va être au cœur du projet olympique", conclut-il ainsi.
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