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"Je ne comprends pas les mots" : assurances, immobilier, mutuelles... 1 Français sur 2 utilise l'IA pour comprendre ou résumer des contrats complexes

Selon une enquête Ifop menée pour Opinion System et révélée par RTL ce mardi 9 décembre, 1 Français sur 2 a recours à l'intelligence artificielle pour résumer des contrats complexes. Une pratique qui pousse certains assureurs à revoir leur mode de fonctionnement.

Application ChatGPT sur téléphone

Crédit : MARCO BERTORELLO / AFP

Le journal RTL de 8h du 09 décembre 2025

00:11:44

Joanna Chabas

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De plus en plus de Français utilisent l'intelligence artificielle pour comprendre ces documents administratifs très compliqués. Selon une enquête de l'Ifop menée pour Opinion System que RTL révèle ce mardi 9 décembre, 1 Français sur 2 utilisent l'IA pour comprendre ou résumer des contrats complexes dans le domaines des assurances, des prêts immobiliers ou encore des mutuelles. 34% des Français se servent de l'IA pour comparer les différentes offres et 40% pour trouver celle qui est la plus avantageuse. 

C'est notamment le cas de Michael qui utilise l'intelligence artificielle dès qu'elle doit signer un contrat. "Je vais demander à l'IA de me traduire certaines phrases parce que je ne comprends pas les mots", explique-t-elle. Cette contrôleuse des finances publiques s'en sert pour trouver la meilleure offre d'assurance. L'intelligence artificielle lui affiche un tableau avec les meilleures options. Elle a utilisé cette technique devant un conseiller bancaire qui lui proposait un prêt immobilier. 

Face à cette tendance, les assureurs s'adaptent. Romain Liberge, directeur marketing à la Maïf, explique auprès de RTL être "obligé d'avoir un discours beaucoup plus accessible pour permettre finalement à des machines de lire cette information". "C'est un défi parce que quand vous posez une question à un ChatGPT sur l'assurance, il va choisir les deux ou trois acteurs qui correspondent le mieux à vos besoins. Lorsque vous alliez sur Google, vous aviez une première page avec 20 liens cliquables", ajoute-t-il.

Cinq personnes travaillent à la Maïf pour modifier le site internet et être mentionnées plus souvent par l'intelligence artificielle.

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