"J'ai porté plainte pour les violences subies, tout est lié", réagit la petite fille d'Yves

Depuis 19 mois, Yves est victime d'une injustice indescriptible. Cependant, il semblerait que l'horizon s'éclaircisse, et que la situation de ce grand-père de 78 ans prenne un tournant favorable grâce au mouvement de solidarité levé après son passage dans Ça peut vous arriver, le 30 avril 2024. 

Pour rappel, Yves vivait dans des conditions spartiates et plus que précaires depuis bien trop longtemps au regard de sa santé physique et mentale. Effectivement, son fils et sa compagne, se seraient accaparés sa maison, le contraignant à dormir dans sa voiture. Changement des serrures, dégradation du mobilier, maltraitance animale… Après leur emménagement, son logement a pris des allures de maison de l'horreur. Pourtant, les intentions d'Yves étaient seulement d'aider la famille de son fils, expulsée de leur logement social en raison d'importants impayés. 

Pour l'équipe de Julien Courbet, l'objectif de son premier passage dans l'émission, le 30 avril 2024, était que le couple quitte les lieux avec leurs chiens. En revanche, le grand-père, soucieux de la sécurité de ses petits-enfants, était prêt à continuer d’accueillir son petit-fils (17 ans) et sa petite-fille (20 ans) avec lesquels il entretenait d’excellentes relations. À l'issue des premières négociations, Yves n'a donc pas retrouvé sa maison. Toutefois, il a bénéficié d'une vague de solidarité.

Une injustice ayant touché professionnels et particuliers

Suite à l’émission du mardi 30 avril, l'entraide était de mise. Des nuitées dans un hôtel de Beauvais lui ont permis de retrouver le plaisir simple de dormir dans un lit et de s’alimenter correctement. Ayant passé plus de 600 nuits dans sa voiture, Yves a également pu compter sur le soutien et l’accompagnement d’Olivier Dauvers et du journaliste Pascal Normand pour faire ses courses et aller au restaurant. 

Dans l’après-midi du lundi 6 mai, Yves a récupéré les clés de sa maison, mais il n’a pas pu reprendre possession des lieux. En effet, il a découvert que son fils avait laissé trois chiens de catégorie 1 à l’intérieur. Il s'agit de "chiens d’attaque" dont la détention est strictement encadrée par la loi (un verdict confirmé par la Brigade de Protection Animale). D'après Tatiana, la petite-fille d’Yves, il y aurait eu jusqu’à 37 chiens dans la maison. Sans oublier la découverte macabre de la Brigade de Protection Animale : des chiots retrouvés enterrés non loin de la maison. Alors, pas question pour Yves de rentrer chez lui dans ces conditions. 

Quand on voit ce qui a été fait aux chiens, nous non plus on n'a pas été épargnés.

Tatiana, petite fille d'Yves

Ce lundi 13 mai, Yves ferme à moitié ce livre. Dans la journée, la police municipale de Méru (Oise) était en charge de récupérer les chiens. D'autre part, la petite-fille d’Yves s’est décidée à porter plainte pour maltraitance contre ses parents Cyril et Jennifer, multirécidivistes d'infractions pénales : "ça a toujours été ma mère, le cerveau et mon père exécute […] J'ai porté plainte pour les violences qu'on a subies étant petits. Tout est lié. Quand on voit ce qui a été fait aux chiens, nous non plus on n'a pas été épargnés. J'attends que la justice aide mon frère et l'éloigne de ces personnes-là", déclare la jeune femme dans l'émission ce lundi 13 mai. 

De son côté, Yves est catégorique, il ne pourra pas oublier la souffrance causée et il ne compte pas faire preuve d'indulgence : "Pour moi, c'est fini", conclut-il. Il préfère se projeter paisiblement dans son atelier de menuiserie, chez lui.