L’ancien Tigre Celtique n’a certes pas retrouvé toute sa puissance, mais c’est sans aucun doute le pays de la zone euro qui démontre que la rigueur et dans son cas l’austérité peuvent avoir des vertus. Il y a 5 ans, l’Irlande était en ruine. Financièrement exsangue, ravagée par une crise spéculative immobilière puis bancaire, le pays était au fond du trou, dans une situation aussi dramatique que la Grèce. Il n’avait dû sa survie qu’à une mise sous tutelle très stricte du FMI.
Vendredi 24 avril au matin, Manuel Valls va y constater que la croissance irlandaise devrait pour la deuxième année consécutive frôler les 5%, que l’activité et les exportations tournent à haut régime et que le chômage va repasser sous la barre des 10% avec une perspective de plein emploi en 2018. Symbole plus fort encore, il croisera, dans les rues de la capitale, des milliers de jeunes très qualifiés qui avaient immigré vers l’Amérique ou le Pacifique et qui sont de retour au pays.
Il y a des raisons économiques objectives : l’Irlande qui a réduit fortement ses dépenses publiques et le nombre de fonctionnaires a assaini ses finances. Elle rembourse même ses dettes par anticipation. Par ailleurs elle a conservé un bon tissu industriel – pharmacie, hautes technologies mais aussi agricole et touristique qui, grâce à un taux d’imposition des entreprises très bas, a permis d’éviter les délocalisations. Les salariés cadres et la main d’œuvre très bien formée, ont de leur côté accepté un système de salaires et de temps de travail très flexibles. Le tout dans un environnement où le droit et la fiscalité sont des réalités. Mais le facteur décisif, c’est la résilience des Irlandais. Face à la crise, ils ont tous été churchilliens. La classe politique comme les syndicats et les salariés ont supporté un programme de larmes et de sueur pour rebondir.
La Grèce d'Alexis Tsipras pourrait utilement y faire un voyage d’étude. Même si l’Irlande est un cas très particulier : 4,5 millions d’habitants, une forte identité et une solide base de multinationales. En revanche, pour d’autres pays, en particulier la France qui a des atouts incomparables, qui lui permettent de rester au purgatoire et pas en enfer, le coût politique des réformes et les écarts sociaux, qui seront en Irlande comme en Espagne ou au Portugal longs à combler, peuvent paraître insupportables.
La Deutsche Bank a été condamnée à 2.5 milliards de dollars d'amendes pour avoir manipulé l'indicateur qui fixe le cours des taux d'intérêt en Europe.
6/20, à l'ensemble du système de recyclage en France, géré par des éco-organsimes. Alors que la facture des ménages a augmenté de 24%, le taux global de recyclage reste toujours faible. Il n'est passé que de 18 à 23%. Des prix très hauts, alors que la technique ne suit pas.
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