La Russie veut être payée en rouble pour le gaz russe et pas en euro. L'Union européenne a dit non. Le risque c'est une rupture de l'approvisionnement. Faut-il croire à cette menace ? Invitée de RTL ce jeudi 5 mai, Catherine Mac Gregor, directrice générale d’Engie, "le scenario de l'arrêt des livraisons de gaz russe en Europe est un scenario possible".
"Aujourd'hui, nous continuons à payer selon les termes du contrat", précise-t-elle en indiquant que la situation est en train de se dénouer. Catherine Mac Gregor évoque "potentiellement un arrêt en mai, selon si on trouve une solution ou pas". Et d'ajouter : "On se prépare à ce scenario depuis longtemps. On est en mai, il fait beau. Il ne devrait pas y avoir d'impact immédiat sur nos clients". La question se posera néanmoins avec l'arrivée de l'hiver.
Peut-on véritablement se passer du gaz russe ? Selon la directrice générale d’Engie, "l'Europe va avoir du mal à se passer du gaz russe sans avoir des mesures de délestage, en particulier pour certaines industries. Certains pays sont très fortement dépendants de ce gaz russe. En France un peu moins".
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