Gazprom a annoncé, ce mercredi 27 avril, avoir suspendu toutes ses livraisons de gaz vers la Bulgarie et la Pologne "jusqu'à ce que le paiement soit effectué" en roubles.
En France, "seulement" 17 à 22% de gaz russe est consommé, c'est bien moins que d'autres pays européens comme la Finlande (94%), la Bulgarie (75%) ou la Pologne à hauteur de 55%. La présidente de la Commission Européenne, Ursula von der Leyen, s'est dite "préparée à ce scénario" en élaborant "une réponse européenne coordonnée" même si la Russie comble 40% des besoins de l'Union Européenne en gaz.
Mais cela pourrait avoir un impact sur les prix du carburant en France. En effet, le baril de Brent est passé de 102 euros mardi 26 avril à 106 euros ce mercredi car le cours du pétrole est indexé sur celui du gaz. Sur le prix du gazole, ce sont près de 6 centimes qui sont pris chaque semaine dans les grandes villes, ce qui, à terme, annulerait le geste du gouvernement de baisser le prix de l'essence.
Aussi, certains secteurs pourraient être plus touchés que d'autres. C'est le cas des aciéries, qui risquent une rupture d'activité, l'horticulture avec des serres chauffées au gaz russe, ou encore la chimie, la pétrochimie ou le séchage de la pâte à papier. Pour empêcher une cessation d'activité, d'autres plans sont envisagés, comme l'importation de gaz liquéfié venu des États-Unis ou d'Algérie.
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