Immobilier : après une année 2024 encourageante, l'embellie pourrait se poursuivre

C'est une bonne nouvelle pour les Français en ce début d'année 2025. Si les prix de l'immobilier augmentent très légèrement au niveau national, ils baissent dans les grandes villes comme Paris ou Nantes et cela se traduit déjà dans les chiffres de l'année. 

D'après le site spécialisé SeLoger, qui publie son baromètre national, le marché immobilier a terminé l'année en bien meilleure forme qu'elle ne l'avait commencé. Le nombre de ventes devrait se rapprocher des 800.000 pour l'ensemble de l'année. C'est mieux qu'espéré en septembre dernier. 

Il faut encore attendre les chiffres consolidés de décembre pour le bilan définitif, mais cette évolution du marché immobilier, on la doit en partie à l'amélioration du pouvoir d'achat des ménages. Les taux d'intérêt ont commencé à baisser. En un an, on est passé de 4,35% en moyenne à 3,5%. 

Une demande en hausse, les prix en baisse dans les grandes villes

SeLoger note que les acquéreurs ont pu acheter cinq mètres carrés de plus en un an et le nombre de projets d'achat a augmenté en 2024 de 10%. Dans certaines villes, la demande a même explosé. +37% et +38% à Toulouse et Bordeaux, +31% de projets d'achat à Paris. 

Les prix sont en très légère augmentation au niveau national, plus de 0,4%. Les hausses concernent essentiellement les biens en milieu rural et aussi dans certaines villes comme Strasbourg et Lille à +0,5%. Mais plus généralement dans les grandes villes, les prix baissent encore un peu (-0,4% à Paris, -0,5% à Toulouse, -0,6% à Nantes).

Une embellie qui pourrait bien se poursuivre, plus de Français pourraient avoir accès à la propriété en 2025. Les prévisions de SeLoger sont plutôt optimistes, avec des taux d'intérêt qui devraient encore baisser. On attend de nouvelles décisions de la Banque centrale européenne, de quoi susciter de nouvelles velléités d'achats.

La conséquence, c'est une probable hausse des prix en 2025, c'est la loi de l'offre et de la demande. Mais les incertitudes économiques et politiques de notre pays, sans budget pour l'instant, ne permettent pas d'être totalement affirmatives.