Un beau et gros livre qui s’intitule Rooftops, ce qui veut dire toit, offre une sélection de toitures dans le monde entier. Rassurez-vous, vous n’allez pas faire une indigestion de tuiles car il s’agit de toits terrasses ou végétalisés avec des potagers, des abeilles, des bassins, des piscines, des salons d’extérieur. Par exemple à Singapour, au sommet de la Sky forest qui est une tour de 245 mètres, il y a 40 arbres qui vont atteindre 15 mètres de haut et un capteur de vent qui canalise l’air frais pour le répartir dans les bureaux.
À New York un café en verre et au-dessus un toit tout en pelouse pour venir se rouler dans l’herbe ou jouer au ballon. À Sydney, il y a les One central park, des tours réalisées par Jean Nouvel et Patrick Blanc qui les a végétalisées. Ce qui est exceptionnel, c’est la terrasse en porte à faux, comme suspendue dans le vide sur laquelle on trouve un héliostat, c’est-à-dire un miroir qui redirige la lumière du soleil et la renvoie vers une partie du parc qui est à l’ombre à cause des tours.
Rooftops/Jardins sur toitures, aux éditions Taschen est à 49,99 euros.
Vous pouvez aussi choisir de privilégier les lampes en papier, à la fois solides et qui offrent une transparence à la lumière. Sur cette lampe, il y a un motif perforé. Pas avec une découpe laser, qui pourrait fragiliser le papier, mais réalisé avec une perforeuse. Plus de 30.000 trous en moyenne pour un dessin, c’est presque de la dentelle, les plus petits trous peuvent mesurer moins de 0,15mm. C’est une technique qui est utilisée dans l’aéronautique et dans la maroquinerie de luxe. Il existe 7 modèles. La tour Eiffel, un extrait de la déclaration des droits de l’homme, les tables de multiplication, le crâne, le scarabée d’or...
Des lampes à partir de 65 euros, à découvrir sur www.edition-danssatete.com
Enfin, une pochette cadeau pas comme les autres chez Cultura. Une pochette dans des couleurs sympa, crée par un collectif d’artistes. Sa particularité ? Être réutilisable. Elle se transforme en origami. À l’intérieur de la pochette, toutes les explications pour faire un pliage, comme une cocotte en papier.
Les pochettes Kdorigami sont gratuites dans 20 Cultura en France. Elles sont à découvrir sur http://www.cultura.com/evenements/kdorigami.html
Des Yuzu, cousins des mandarines, qu'on récolte entre septembre et décembre. Ceux que j’ai apportés sont les derniers récoltés, petits mais parfumés. Le yuzu, c’est tendance en cuisine, top pour le zeste et délicieux avec les fruits de mer et le foie gras. Les botanistes l’appellent Citrus juno. Le Citrus juno pousse à l’état sauvage en Chine et en Corée mais les japonais se le sont approprié depuis plus de 1.300 ans.
L'avantage, c'est qu'il se moque
du froid jusqu’à -12°. Il a simplement besoin de soleil au moins la moitié de la
journée. Une terre pas trop calcaire et surtout, à boire et à manger ! Les
agrumes, je vais être franc, sont goulus et soiffards. Donc au printemps, engrais
spécial agrume et en été, arrosage copieux. En hiver, en
revanche, pas d’engrais et peu d’eau.
Disponibles notamment dans la pépinière vendéenne Végétal 85, à Chaize le Vicomte. Le container de 3 litres coûte 24 euros.
On commence avec un livre pour les solides mangeurs, Banquet Gaulois, de Blandine Boyer. Le bouquin est superbe, avec des ressources et des recettes locales, pour faire au fil des saisons une escabèche de champignons sauvages ou des pâtés d’agneau aux raisins, une fougasse aux gratons ou une terrine de gibier sauvage… Ça donne affreusement faim, c’est malin et très clairement expliqué.
Banquet Gaulois aux éditions Larousse, 17,95 euros.
On continue avec Fourche et Fourchette, de Camille Labro : des rencontres passionnantes avec des hommes et surtout des femmes qui cultivent leur terre de façon saine et vertueuse… Ça parle pois chiches, citron, fèves, cresson, agneau de pré salé, petit épeautre, flammekueche au chorizo et au fenouil, ce sont des portraits émouvants et vrais, à la façon de reportages joliment illustrés par les photos de Juliette Ranck.
Fourche et Fourchette, aux éditions Tana vaut 30 euros.
Il faut de l'amour, de l'amour pour le cassoulet
Sébastien Demorand
Autre bouquin des éditions Tana, Paris Tunis, La cuisine de Nordine Labiadh, une sacrée balade orientalo-parisienne, avec le rognon de veau à la badiane, le couscous au cochon, le poulpe au barbecue aux asperges, les bricks de cabillaud aux câpres, c’est à peine revisité, comme on dit, Nordine est le chef d’un formidable troquet dans le 14e qui s’appelle À Mi Chemin, et c’est exactement ce que raconte son livre.
Paris Tunis vaut lui 24,95 euros, aux éditions Tana.
On termine avec un gros opus, la réédition des chroniques gastronomiques d’Edouard de Pomiane, qui officia entre 1923 et 1929 sur Radio Paris. Un mélange formidablement savoureux de chroniques techniques, culturelles et gastronomiques. Pomiane était médecin et chercheur à l’institut Pasteur. Il y a dans ce livre des dizaines de recettes, mais Pomiane nous parle surtout d’amour, il faut de l’amour dit-il, de l’amour pour le cassoulet. C’est en deux tomes, y’en a quasiment 800 pages.
Les Chroniques gastronomiques d'Edouard de Pomiane, aux éditions Menu Freton, 44 euros.
Des livres pour revivre les émotions de brocante. Les Jouets des super-héros, de Marc Noël et John Victor,retrace toute l'histoire des super-héros vue à travers les nombreux jouets qui leur ont été consacrés, des années 60 à aujourd'hui.
Les Jouets de super-héros, de Marc Noël et John Victor, 29,90 euros aux éditions de Borée.
L’imagerie d’Epinal, L’Encyclopédie illustrée de Myriam Blanc aux Editions du Chêne, regroupe les planches lithographiées présentant les grands événements historiques mais aussi les chansons et comptines, les animaux de toutes sortes, sans oublier l'histoire religieuse, les sciences, la géographie.
L’imagerie d’Epinal, L’Encyclopédie illustrée de Myriam Blanc aux Editions du Chêne, 29,90 euros.