Un certain Bernard est à l'honneur aujourd'hui. Il fait partie de ceux qu’il faut absolument avoir dans son carnet d’adresses. D'abord il est artisan, et ça, ça mérite toute notre attention. Mais ses talents sont multiples. Bernard Frizza est artisan, restaurateur et créateur. Pour le rencontrer il faut aller à Lyon. Bernard a d’abord été enseignant dans le domaine des arts du métal à l’école Boulle à Paris, il restaure avec un amour et une patience infinies des objets en régule, en étain, des statues et des luminaires en bronze, il ré-argente ou re-dore des couverts, et toutes sortes d’objets en argent.
Des objets qu’il chine lui aussi, ou que des particuliers lui apportent, dans l’espoir que la belle pièce qu’ils ont dénichée dans une brocante ou héritée, puisse retrouver son lustre d’antan. Et quand vous verrez le résultat, vous penserez que Bernard a de la magie entre les mains. Et il peut évidemment reproduire les pièces manquantes à un bel objet ancien.
Pour
parfaire le tableau, il faut savoir que Bernard a racheté il y a 5 ans un
atelier de bronze d’art, et il y a 2 ans, il a repris la dernière orfèvrerie de
Lyon. Ce qui lui permet aujourd’hui de répondre à pas mal d’exigences de la
part de particuliers ou de professionnels. Avec son équipe, il œuvre dans des domaines aussi variés que les luminaires, la
serrurerie décorative, le bronze d'ameublement, les attributs de drapeaux,
l'orfèvrerie, l'orfèvrerie religieuse, le soclage d'œuvres d'art, de trophées... Le label d'État "Entreprise du Patrimoine Vivant" lui a été
décerné récompensant ainsi l'excellence de son savoir-faire français.
Que les passionnés de beaux
objets anciens se rassurent, la restauration se fait dans le respect des
techniques de l’époque. Bernard et son équipe nous proposent aussi de chiner pour vous et de découvrir l’objet ancien que vous n’arrivez toujours pas à trouver et dont
vous rêvez. Comme il a acquis pas mal de connaissances, il a un bon réseau qui
peut lui permettre de mettre la main dessus et de le restaurer si besoin bien
sûr.
Polenta, ma chérie, cette sublime préparation à la fois italienne, savoyarde et corse, qui, derrière ses allures de brouet plus ou moins épais est tout ce qu’il y a de sexy et de réconfortant. À la base, c’est une farine de maïs, tantôt jaune, tantôt blanche, tantôt rougeâtre, qu’on va travailler à l’eau ou au lait, et qui va progressivement épaissir. Et en fonction de la recette que l’on va choisir, on va faire la polenta plus ou moins épaisse, ou plutôt fluide. Deux options pour un même produit : c’est le luxe.
Il
faut d’abord faire bouillir un liquide : généralement moitié
eau, moitié lait, mais on peut aussi faire bouillon de légumes très léger et
vin blanc, 100% lait même pour une polenta sucrée. Quand votre liquide arrive à
ébullition, c’est là qu’il faut être très vigilant : la polenta se verse
en pluie, doucement, en mélangeant sans arrêt pour ne pas vous retrouver avec
un gros paquet de grumeaux. Avec les polentas qui ne sont pas instantanées, il faut utiliser beaucoup,
beaucoup d’huile de coude, et touiller sans arrêt pendant une bonne demi heure,
voire 45 minutes, voire une heure pour les plus costaudes. Mais c’est
indispensable sinon vous vous retrouvez dans la cocotte avec un bloc de béton - c’est assez peu appétissant.
Avec les polentas instantanées, c’est plus facile. Ça vous prendra dix minutes, on peut s’y prendre presque au dernier
moment. Alors la touche finale, c’est l’assaisonnement, en fonction de ce que
vous voulez faire de votre polenta : option un, vous la gardez bien
souple, pour accompagner par exemple une pintade à la broche ou un rôti de porc
bien moelleux, la détendre avec de la crème fleurette, pour le côté
onctueux, parmesan râpé évidemment, un peu de thym frais, un soupçon d’ail
haché.
Deuxième option : vous
laissez prendre la polenta sur une plaque à pâtisserie, vous la lissez bien,
vous la tassez sur 3 centimètres d’épaisseur, puis quand elle est bien ferme,
vous la coupez en grosses frites et vous les faites revenir pendant 5 minutes à la
poêle. Il faut que ce soit un peu grillé à l’extérieur, très moelleux à
l’intérieur. Avec une salade un peu amère, c’est très bien. Très nourrissant et pas si compliqué à faire.
Le Sedum sieboldii n'est pas simple à cultiver. On peut rencontrer des soucis qu’ont souvent
les jardinières avec les plantes vivaces qu’elles cultivent en pot. Par exemple avec celle-ci, il faut prévoir un espace large avec de la terre pour lui permettre de pousser vite. Quand il est cultivé en pot, la Nature ne peut pas faire grand-chose. Il y
a peu de terre dans le pot. Cela ne suffit pas. Il faut que la jardinière fasse
office de maman nourricière et donne de
l’engrais.
Quand le
Sedum est un peu malsain au centre, décoloré, l’explication est
simple. Au fil des mois, la terre s’est
tassée dans le centre du pot au point de faire une cuvette. Juste là où la
plante fait ses racines. À chaque fois qu'on l'arrose,
l’eau se précipite au milieu. Et si on arrose trop, l’eau stagne au collet de la plante. Quand on plante un sedum en pot, ou
n’importe quelles vivaces rustiques, on met la terre en butte, comme une
taupinière. Dans le pot, la terre du centre sera 5 cm plus haute que la terre de
la périphérie. On plante au sommet. Comme ça, l’eau ne stagne pas.
La pomme de
terre, c’est pour une déco sur le mur. On fait une purée qu’on mélange à du blanc de Meudon avec des pigments. Cette pomme
de terre, nous allons l’utiliser comme un tampon pour peindre un motif sur le mur. On coupe la pomme de terre en deux, on pose
un motif qu’on a découpé dans du papier et avec un cutter, il faut évider
l’extérieur. Si c’est une étoile, on creuse la pomme de terre tout autour pour
que l’étoile ressorte. Ensuite on sèche
bien la pomme de terre pour enlever l’amidon. Puis on trempe dans un peu de peinture. Deux conseils : dans une assiette en carton,
vous étirez un peu de peinture au pinceau et ensuite vous imbibez votre patate. Et surtout, essayez d’abord sur une feuille.
Avec une aubergine, on va
l’utiliser comme empreinte mais pour décorer une nappe. C'est le même principe : Coupez-la en 2 et
dessinez un motif au crayon sur chaque face coté chair, puis avec un couteau, retirez 1 cm sur le pourtour. Pour le dessin, c'est libre à chacun, mais ce qui est intéressant c’est de respecter le sens de la
longueur. Il faut profiter de la forme allongée de ce légume. Et même sans rien dessiner, c’est sympa.
Ensuite, on trempe dans la
peinture pour tissu que vous allez déposer sur la moitié d’aubergine. On applique l’aubergine sur le tissu. On joue avec les formes :
une aubergine dans un sens puis juste à coté l’autre dans l’autre sens. Il y a
deux possibilités : soit vous recouvrez toute la nappe avec ces formes,
soit vous décorez juste les bords. Vous laissez
sécher. Vous repassez à fer assez chaud pour fixer la peinture et voilà une
nappe faite maison.
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