Hypermarchés : quelles sont les taxes invisibles que payent les grandes surfaces et les clients

Un hypermarché de 9.000 mètres carrés, équivalent à la pelouse du Stade de France, a accepté de dévoiler son livre de comptes tout en restant anonyme. L'an dernier, cet établissement a enregistré 90 millions d'euros de dépenses de la part de ses clients, un chiffre supérieur à la moyenne.

En examinant ces comptes, on découvre une multitude de taxes. Certaines sont bien connues, comme la taxe foncière, la taxe d'apprentissage, l'effort construction (anciennement 1% logement) et la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises. Ces taxes représentent 500.000 euros. Cependant, ce montant n'est qu'une fraction du total. À l'entrée, une bijouterie contribue à hauteur de 0,19% de son chiffre d'affaires, soit 2.000 euros. 

Au rayon poisson, la taxe poisson s'élève à 6.700 euros, tandis que la taxe viande au rayon boucherie atteint 13.000 euros. 

La TASCOM, la taxe la plus significative parmi toutes

Le rayon soda est soumis à la taxe sucre, et le rayon alcool génère près de 100.000 euros de taxes.

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Pourtant, la taxe la plus significative et méconnue est la Tascom, la taxe sur les surfaces commerciales, qui s'ajoute à la taxe foncière. L'an dernier, elle a coûté 460 000 euros à l'hypermarché.

Au total, ces taxes s'élèvent à 2,2 millions d'euros, soit 2,5% des dépenses totales des clients. Ces coûts sont intégrés dans les prix, impactant directement le consommateur.