Les chefs d’État des 20 plus grandes puissances vont se retrouver en Argentine. Un rendez-vous qui s’annonce rugueux : Donald Trump relance sa menace d’une taxe de 25% sur les voitures européennes.
Elle se précise d’autant plus fortement que ce sujet est un peu obsessionnel chez lui. En 1990, dans le magazine Playboy, qui semble être sa revue de référence, il déclarait que si un jour il posait ses valises à la Maison blanche, sa première mesure serait de taxer les Mercedes et tous les produits japonais.
Trente ans plus tard, il est à la Maison blanche, c’est le made in China qui a remplacé le made in Japan mais Mercedes Benz est toujours dans son collimateur. Nous avons affaire à un président qui en a marre, dit-il, de voir des convois de Mercedes sur la 5e Avenue et zéro Cadillac à Berlin.
En termes de taxes douanières, la balle est dans son camp parce que l’Amérique importe pour 150 milliards de voitures et quasiment autant d’équipements automobiles. Or, les droits de douane sur les voitures en Europe sont supérieurs à ceux des États-Unis. Sur ce terrain, il a un point.
Sa fureur est aussi entretenue par d’autres raisons : il avait promis une embellie de son industrie et des postes de travail pour les ouvriers dans les usines et voilà que General Motors ferme quatre usines et licencie 15% de ses ouvriers.
Un camouflet pour Donald Trump. Il est aussi agacé par la chute de l’euro face au dollar qui facilite un peu plus encore la vente des berlines allemandes outre-Atlantique et enfin il est irrité du retour de bâton de ses propres taxes sur l’acier et l’aluminium en provenance d’Europe.
Le prix moyen d’une voiture aux États-Unis est environ de 32.000 dollars. Ce prix a déjà augmenté de 1.000 dollars et la menace d’une taxe de 25% entraînerait une hausse supplémentaire de 5.800 dollars sur chaque véhicule selon l’Association industrielle des constructeurs américains. L’Amérique importe près de la moitié de ses voitures.
Il est donc certes fidèle à sa stratégie du bras de fer mais il se rend compte aussi que ce n’est pas évident, il est furibard.
Il a des arguments et ça commence d’ailleurs à payer. Toyota, le japonais, avance déjà la création d’une nouvelle usine en Amérique, 1 milliard et demi d’investissements et puis on sait que Berlin est tétanisé que l’on agresse son industrie pilote. C’est devenu du côté de Berlin le ventre mou de l’Union européenne dans les négociations.
C’est la raison pour laquelle on n’arrive pas à faire payer des impôts à Google, Apple et Amazon mais Trump a aussi son risque dans cette affaire. Il y a quand même des représailles de Bruxelles qui se profile dans un secteur industriel qui est mondialisé et cela pourrait lui coûter jusqu’à 600.000 jobs et un recul de 5% de la production de voiture aux États-Unis selon l’institut d’analyse Peterson.
La raison plaide pour une détente entre les deux rives de l’Atlantique, maintenant Raison, Maison blanche et Donald Trump dans la même phrase c’est le gros lot au scrabble.
C’est le français Naval Group qui construira 4 patrouilleurs pour l’Argentine, ça veut dire des millions d'heures de travail pour nos arsenaux.
Un salarié peut espérer multiplier par 1,7 son salaire avant sa retraite : de 1.250 à 2.300 euros.
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