Ras-le-bol après plusieurs initiatives du gouvernement. L'exécutif envisageait un hold-up sur l’argent des retraites du privé, l’Agric-Arrco, une caisse de retraite bien gérée. D'après Le Monde, le projet s’est précisé : il s’agirait d’un prélèvement annuel de plusieurs milliards d'euros pour financer les mesures sur les petites retraites, une nouvelle promesse que l’exécutif se trouve évidemment incapable de financer. Rançonnage !
De plus, le gouvernement a avancé l’idée aberrante d’autoriser la grande distribution à vendre le carburant à perte, dans l’espoir de faire baisser les prix. Évidemment, le consommateur va payer la facture sur d’autres produits. Enfumage ! Face au risque de voir les petites stations s’effondrer devant la concurrence, un nouveau dispositif a été inventé sur un coin de table : une aide pour aider les petits distributeurs à vendre à perte. Bricolage !
Le chef de l’État a inventé le Pass Rail, un forfait de transports à tarifs réduits, sans dépenser un sou et en mettant les régions au défi de le financer. Un projet de taxe sur les sociétés d’autoroutes est en préparation et va immanquablement se retrouver sur nos péages. Sans oublier les taxes foncières, qui ont bondi de 7% sur décision de l'État, pour compenser son refus d’indexer les transferts pour les collectivités locales sur l’inflation. Brigandage !
Il ne se passe plus une semaine sans qu'Emmanuel Macron et son gouvernement formulent une nouvelle promesse infinançable, sans un nouveau racket, d’un côté ou d’un autre.
Le président n’arrête pas de dépenser. Dès qu’il sort faire un discours, il dépense des milliards, à tel point que même Bruno Le Maire n’arrive pas à le ceinturer. Emmanuel Macron, c’est Saint-Jean Bouche d’or, au sens le plus littéral, mais ce n'est pas lui qui paye. Pourtant, toutes les marges de manœuvre ont été dévorées. Un record des prélèvements obligatoires a été atteint et jamais nous n’avons payé autant d’impôt qu’en 2022.
Le déficit a atteint un niveau préoccupant, à 5% du PIB, tandis que la croissance ralentit. Le président et son intempérance budgétaire ont connu une conjoncture exceptionnelle, avec la baisse des taux d’intérêt, dont les bénéfices, considérables, ont été intégralement cramés lors du "quoi qu’il en coûte".
Ensuite, on a tapé les Allemands avec le fameux plan de relance. Notre président est parvenu à retourner Angela Merkel comme une crêpe. Mais c’est fini. Les marchés financiers ne veulent plus payer et les Allemands non plus. Il ne reste plus que les contribuables français pour régler la facture. Les temps qui viennent sont terrifiants.
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