L’industrie sucrière européenne est en crise profonde. Les craintes françaises sont désormais une réalité, et elle est violente. Une situation très tendue sous fond de fermeture d’au moins 4 des 25 sucreries tricolores, dont 2 grandes installations dans la Somme et le Calvados.
La crise est à ce point sérieuse que leur propriétaire, le géant allemand du secteur refuse que ces 2 unités de Saint Louis Sucre soient reprises par des groupements de betteraviers français candidats à leur rachat.
Le groupe Sudzucker, n°1 mondial de la filière, considère que face à l’importance de la surproduction il faut impérativement assécher le marché en réduisant les capacités de fabrication. L’entreprise perd 240 millions d'euros, ses dirigeants estiment que le trop-plein de la filière ne va pas disparaître à court terme.
Pour faire le tour de cette crise du sucre, il faut d’abord regarder vers la Commission Européenne et la gestion de la PAC. Premier repère : la suppression en 2015 des quotas laitiers. Ce contrôle des quantités était destiné à éviter la surproduction de lait. Ils sont supprimés. Conséquences brutales et poignantes : une chute des cours et des éleveurs désespérés qui vidangent des millions de litres de lait dans des champs.
Seconde séquence, fin 2017, on prend les mêmes et on recommence avec le sucre. Avec la même théorie, celle que la fin de la régulation permet de produire et, de fait, la fin des quotas se traduit par une hausse de 25% de la production de sucre dans l’Union. Et dans un premier temps de gagner plus. Sauf que l’on ne commande pas la météo et après deux belles récoltes en Europe et dans le monde, il y a trop de sucre sur le marché.
Par ailleurs, la contrepartie de la liberté d’exploitation, c’est la compétition internationale. Les européens, en concurrence directe avec les pays émergents et des prix qui s’effondrent, implosent.
La tonne de sucre est payée 290 euros à ce jour. Elle en valait 500 avant la fin des quotas en octobre 2017. Tout est dit. Pour autant, l’avenir de la filière n’est pas définitivement sacrifié. Nos producteurs ont 3 espoirs : Tout d'abord, le sucre est une matière très spéculative. Si la prochaine récolte est médiocre, les cours vont fortement remonter. Ensuite, la consommation continue partout de croître.
Et enfin, une envolée des prix du pétrole peut les aider : quand l’or noir est cher, les gros producteurs comme le Brésil transforme leur sucre en éthanol plus rémunérateur. Cela dit, avec des entrepôts qui débordent et 109 sucreries en Europe, la partie s’annonce difficile.
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