C'est une première depuis l'an 2000. En 2017, la part du diesel dans les immatriculations de voitures neuves est tombée sous la barre des 50%. Est-ce là la preuve que les Français tournent le dos au diesel ? Une question qui n'est pas tranchée, pour Yves Carra, porte-parole de l'Automobile Club Association, et Sandra Regol, porte-parole d'Europe Écologie - Les Verts.
"C'est toujours une forme de victoire, quand on voit que les questions de santé sont prises en compte par les Français", salue Sandra Regol. L'écologiste attribue aussi ce renversement de la tendance aux scandales successifs comme le Dieselgate. Selon Yves Carra, la part du diesel a commencé à décroître depuis 2012. Pour lui, c'est le pouvoir d'achat qui motive aussi en grande partie le fait que le diesel soit moins plébiscité.
"Le diesel aujourd'hui, ce n'est plus la voiture qu'on achetait pour 20 ans, sans entretien. La dépollution, ça demande une technologie très pointue, qui coûte cher à l'achat et à l'entretien", analyse Yves Carra, qui rappelle que le diesel est encore largement répandu en France, et que la transition vers une réduction de ce parc automobile-là va "prendre du temps (...) et coûter cher".
"Quand on décide de changer un système, il faut aussi penser aux périodes de transition", estime quant à elle Sandra Regol. Si le diesel passe sous la barre des 50% des nouvelles immatriculations de l'année 2017, le changement ne semble pas encore structurel.
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