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Déchets, retour d'espèces disparues, déforestation ralentie.... Les bonnes nouvelles environnementales de 2024
Si le réchauffement climatique continue d'avancer, certaines décisions finissent par porter leurs fruits. RTL fait le point sur ces quelques bonnes nouvelles pour la faune et la flore, en France et dans le monde.
Le lynx boréal est une espèce "en danger" que l'on peut trouver dans les Vosges
Crédit : CHARLES METZ / AFP
L'année 2024 a été particulièrement sinistre pour la nature et le climat : la difficulté à freiner le réchauffement climatique avec l'échec des négociations en Azerbaïdjan, l'échec aussi de la COP sur la biodiversité de Cali en Colombie, les catastrophes naturelles, dont le cyclone Chido avec des épisodes plus intenses... Mais à RTL, nous avons trouvé quand même des raisons d'espérer.
Première bonne nouvelle, même fragile, la déforestation en Amazonie a reculé. Depuis que le président Lula est revenu au pouvoir au Brésil, en 2022, on a coupé 30% d'arbres en moins dans cette forêt si essentielle pour produire l'oxygène de la planète. L'autre signe encourageant concerne la transition énergétique. En 2024, les énergies renouvelables, solaires et éoliennes, surpassent désormais le pétrole en production. Elles sont moins chères, et grâce à l'avancée des technologies, elles deviennent plus rentables que les énergies fossiles. Le Royaume-Uni a fermé sa dernière centrale à charbon cette année, et pour la première fois, les chinois ont investi plus dans les renouvelables que dans les énergies fossiles.
En France, on trie de mieux en mieux nos déchets
La tendance est positive. Les derniers chiffres datent de 2023, mais ceux de 2024 devraient le confirmer, selon les professionnels du secteur. Le geste de tri des citoyens, renforcé par la simplification des consignes de tri déployée sur tout le territoire, porte ses fruits. On recycle désormais plus des deux tiers du papier et du carton. Pour le plastique, ça progresse aussi même si le taux n'est que de 27%. Les objectifs fixés par la loi ne sont pas encore atteints.
Toutefois, l'application lente mais progressive de la loi AGEC sur l'économie circulaire devrait permettre d'améliorer ces résultats. Dans les fast-food, on voit de plus en plus de contenants lavables, réutilisables. La société change, avec le boum aussi du marché de la seconde main, y compris pour les cadeaux de Noël. Et le progrès des chiffres du marché de la réparation, grâce à la mise en œuvre du bonus réparation qui a été augmenté le 1er janvier 2024 et les économies réalisées en faisant réparer, plutôt qu'en rachetant des produits neufs.
Des espèces menacées qui vont mieux
Bonne nouvelle aussi pour la biodiversité. Les efforts de conservation payent. Des espèces qu'on ne croisait plus ou menacées d'extinction en France sont revenues. Le castor qui avait pratiquement disparu dans les années 70 est considéré aujourd'hui comme sauvé. Il y en a plus de 25.000 notamment sur les bords de la Loire. Le lynx boréal a réapparu dans le Jura et les Vosges ou encore le Vautour moine vole à nouveau dans les Cévennes et les Alpes. Et quand des espèces reviennent, c'est que leur habitat et les écosystèmes vont mieux.
La renaturation des rivières, ça marche
En octobre 2024, la tempête Kirk a causé de graves inondations en Ile-de-France, par exemple dans les communes qui bordent la rivière l'Yvette, sous affluent de la Seine. Mais dans la vallée de la Bièvre, juste à côté, les dégâts ont été minimes. Parmi les raisons : la restauration de la rivière. Il y a encore 4 ans, la Bièvre était un canal tout droit et bétonné, mais 700 mètres de berges ont été renaturées autour de Jouy-en-Josas. La rivière serpente à nouveau. Les méandres absorbent beaucoup plus d'eau. Le béton a été enlevé, remplacé par de la terre et de la végétation. Les travaux ont coûté 1 million d'euros, mais lors des intempéries d'octobre à Jouy en Josas, seulement 2 caves ont été inondées.
