Gerald Heuliez, chef d'entreprise dans la région d'Angers, produit des masques de protection. Vous savez, ceux que l'on s'arrache avec l'épidémie de coronavirus qui se propage partout dans le monde en ce moment. Le moins que l'on puisse dire c'est que le secteur connait surement ses meilleurs jours.
Dans les colonnes du Courrier de l'Ouest, Gerald Heuliez le confirme ce mardi 28 janvier, la demande explose. Depuis mardi dernier, il a reçu pas moins de 300 millions de demandes. C'est deux fois ce qu'il produit habituellement en un an. Le secteur de la protection à usage unique est en revanche sans doute l'un des seuls à pouvoir se réjouir.
Le coronavirus sème la panique sur les bourses mondiales titre ainsi Les Échos. Hier, toutes les places financières ont fini dans le rouge avec -2% en moyenne. À Paris, le Cac 40 a carrément effacé tous les gains réalisés depuis le début de l'année.
Les premières victimes sont les valeurs du luxe, du transport aérien et de l'automobile, particulièrement exposées à la Chine. Également en baisse, le baril du Pétrole Brent, pour la première fois de l'année est passé sous la barre des 60 dollars, et selon un spécialiste, cela devrait continuer si l'épidémie persiste.
Quand la chine tousse, l'économie s'enrhume titre Ouest France. Prenons le secteur du tourisme : le weekend dernier, plus de 800 vols ont été annulés dans les cinq principaux aéroports chinois. Pékin déconseille désormais à tous ses ressortissants de voyager.
À moyen terme, les professionnels du secteur redoutent que cela ne pèse sur leurs comptes, en France notamment. Certes les Chinois même s'ils sont de plus en plus nombreux à venir ici, ne représentent aujourd'hui que 2.5% de la fréquentation touristique mais ils sont parmi ceux qui dépensent le plus. En effet, 7 % des recettes touristiques totales, soit 4 milliards d'euros par an.
Ce sont ceux, note ce matin le journal La Provence, qui achètent 10% des produits détaxés.
Pour l’instant, assure un professionnel du secteur, nous sommes en saison basse, pas de panique donc mais si cela devait durer, l’hôtellerie et le secteur du luxe pourraient largement en pâtir.
En 2003, lors l'épidémie du Sras en Asie, le journal rappelle que le nombre de touristes avait plongé. 1,7 million de touristes en moins, rien qu'en île-de-France. Cela représentait à l'époque, une perte d'environ 200 millions d'euros de chiffres d'affaires.
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