Comment bien choisir son huile d'olive ?

Comme le vin, l'huile d'olive a ses crus, ses années, ses médailles, et ses amateurs éclairés. Les Français la placent en deuxième position pour leurs achats d'huiles végétales, derrière l'huile de tournesol. Il faut dire qu'en France, nous en consommons un litre et demi par an par habitant. Une quantité malgré tout limitée par rapport à nos voisins italiens, espagnols ou encore grecs, champion du monde en la matière.

8 AOP pour l'huile d'olive

Mais alors, comment savoir si l'huile d'olive est bien française ? Selon l'UFC Que choisir, il existe un moyen très simple d'éviter les entourloupes : regarder sur l'étiquette la provenance de l'huile. Si la bouteille porte l'indication "origine UE" ou "origine Union européenne" ou "hors Union européenne", il n'y pas de doute possible, l'huile n'est pas française.

Et si la France fait partie de l'Union européenne, le pays est protégé par la mention "Origine France" ou par une Appellation d'Origine Protégée (AOP). Au total, la France en compte 8 pour l'huile d'olive : Provence, Haute Provence, Vallée des Beaux-de-Provence, Aix-en-Provence, Nyons, Nice, Nîmes, et la Corse.

Jusqu'à 70 euros le litre

Attention au prix cependant car le litre d'huile d'olive coûte entre 3 euros et 70 euros. Nos huiles d'olive françaises ne sont pas données, elles sont vendues entre 18 et 24 euros le litre, compte tenu de la faible productivité de nos oliviers mais aussi de leur qualité.

Les plus chères, ce sont les huiles dites "vierge extra", le haut-de-gamme, c'est-à-dire qu'elles sont obtenues uniquement par des procédés mécaniques, sans traitement chimique ni chauffage, susceptibles d'altérer leur haute qualité. Pour apposer sur l'étiquette la mention "vierge extra", l'huile d'olive doit répondre à des critères bien précis.