Auto : RTL a testé en avant première la R5 électrique

Effet whaou garanti. Au passage de la voiture, les pouces se lèvent et de nombreux curieux prennent des photos. La nouvelle R5 ne laisse pas indifférent. Dans la circulation, elle se remarque tout de suite avec sa bouille craquante, et ses couleurs flashy dont un jaune flashy et un bleu pétaradant. De quoi égayer les trajets, pour un style qui tranche avec la grisaille ambiante au milieu des autres modèles. Un look affirmé avec des pneus larges. Mais malgré son allure musclée, la R5 est plus petite qu'une Clio. Moins de 4 mètres de long (3 mètres 92). 

Au delà de l'effet visuel, quid de la conduite ? Autrement dit sur route la R5 à la sauce 2024 tient-elle toutes ses promesses ? La réponse est : oui ! Et c'est la bonne surprise de ce premier essai (un mix entre les routes sinueuses de l'arrière pays Niçois, des portions d'autoroutes et de nombreux kilomètres en ville bouchons compris). Sur tous les terrains elle donne satisfaction. Agile, avec des batteries plus légères d'une trentaine de kilos par rapport à la Zoé, la R5 E-Tech se faufile aisément dans la circulation et se conduit comme un véritable petit karting. 

C'est son gros point fort qui a été travaillé par le constructeur. D'autant que les performances sont excellentes (150 ch et batterie de 52 kWh) pour doubler par exemple un petit coup d'accélérateur donne immédiatement la pleine puissance passant du 0 à 100 kilomètres heures en à peine 8 secondes. Survoltée ? Elle reste néanmoins "sage", car bridée à 150 km/h.  

Une R5 qui vous mène à la baguette

La conduite est intuitive, d'autant qu'on ne se perd pas à chercher toutes les fonctions. En effet, en ce qui concerne l'équipement Renault a été généreux, tout en évitant l'effet "arbre de Noël" avec des boutons et des sonneries partout, qui peuvent vite taper sur les nerfs. Ainsi la citadine branchée propose notamment une dalle d’instrumentation 10’’, la caméra de recul, le système OpenR Link avec Google intégré, le volant chauffant, le chargeur de smartphone par induction, et l’indicateur de charge sur le capot . Petit clin d'œil à son origine made in France, à l'avant de la R5 on trouve un porte baguette. Fini les miettes et la farine sur les sièges. Grace à un étui en osier vous transportez votre baguette en toute sérénité. Une option, qui est une première mondiale ! 

Belle autonomie mais places arrières riquiqui

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Aux places arrières, si vous êtes grand comme moi, vous aurez un peu les genoux dans le menton. Ce n'est pas le confort d'une limousine certes, mais vu son gabarit riquiqui, il ne faut pas s'attendre à des miracles. Logique. 

En ce qui concerne l'autonomie, jusqu'à 410 km grâce à sa batterie 52kWh. Evidemment dans la vraie vie, c'est toujours moins surtout sur autoroute. Mais la R5 branchée est plutôt économe et là aussi c'est une bonne surprise, avec un temps de recharge, sur borne rapide, d'une trentaine de minutes. Intéressant : elle dispose d'un chargeur bidirectionnel. Ainsi la voiture est capable d'alimenter en énergie le réseau, et faire baisser votre facture d'électricité jusqu'à 50% (à condition de passer par le fournisseur d'énergie associé à Renault). Le chargeur vous permet aussi d'alimenter des appareils comme une plancha ou brancher son vélo électrique. 

Pour la version à 25.000 euros il faudra patienter

Dans un premier temps la Renault 5 E-Tech sera proposé avec la plus grosse batterie -celle de notre essai- à partir de 33.490 euros (avant bonus écologique). Puis en 2025 la marque au losange proposera une version avec une autonomie de 310 km (90 ch batterie de 40 kWh), disponible à partir de 25.000 euros ( là aussi avant bonus). Les premiers modèles arrivent en concession, et partent de l'usine de Douai, où Renault a investi plus de 500 millions d'euros pour fabriquer ses nouveaux modèles électriques comme la Mégane et le Scénic E-Tech.