En France, par exemple, le nombre de stations de distribution d'hydrogène se comptent sur les doigts des deux mains. Même si en 2018, 100 points de recharges sont prévus, ce n'est pas encore l'idéal pour rouler en toute sérénité sans redouter la panne sèche. Pourtant, cette technologie bénéficie de nombreux atouts. Elle offre une même performance qu'une auto électrique, avec une super pèche au démarrage et un silence monacal au volant. Il n'y a pas de danger pour les poumons : vous pouvez coller votre nez au pot d'échappement, il n'en ressort pas un gramme de CO2 ou de polluant.
Pour faire simple l'hydrogène est injecté dans une pile à combustible. Il se produit alors une réaction avec l'oxygène de l'air pour produire de l'électricité, et cela ne rejette que de la vapeur d'eau. Pas de risque d'explosion également. Le réservoir est tellement étanche que du café bouillant vous brûlerait la langue même après avoir passé deux mois et demi à l'intérieur.
Ses atouts par rapport à un véhicule électrique ? D'abord l'autonomie, près de trois fois plus importante. Vous pourrez faire environ 600 kilomètres sans vous arrêter à une pompe, où le plein s'effectue à la manière d'un plein essence ou diesel, avec un pistolet, en trois minutes top chrono, contre une demi-heure pour une recharge super rapide avec un véhicule électrique, voire plusieurs heures à votre domicile.
Le plein est là plus cher (comptez une cinquantaine d'euros). À l'achat, c'est encore une petite fortune. Comptez environ plus de 55.000 euros, et encore bonus déduit. Mais s'il y a décollage, les prix vont chuter. Des grands constructeurs, et non des moindres - à commencer par le numéro un Toyota -, parient sur cette énergie. Il y a aussi Hyundai et BMW. Sans oublier le Français Air Liquide, qui est l'un des champions sur ce marché.
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