Ascoval : "C'est un coup de massue", dit le PDG après le retrait forcé d'Altifort

RÉACTION - Cédric Orban, le patron d'Ascoval, a évoqué un "coup de massue" alors que Bruno le Maire a demandé à Altifort de retirer son projet de reprise de l'aciérie de Saint-Saulve.

Cédric Orban, le patron d'Ascoval

Crédit : FRANCOIS LO PRESTI / AFP

00:00:25

Je m'abonne à la newsletter « Économie »

Altifort écarté. Bruno Le Maire, le ministre de l'Économie, a annoncé avoir demandé au groupe de retirer son projet de reprise de l'aciérie Ascoval de Saint-Saulve, dans le département du Nord. "C'est quand même un coup de massue", a réagi Cédric Orban, le patron d'Ascoval.

Contacté par RTL, il poursuit : "Je reconnais que la situation n'est pas celle que l'on voulait mais on reste déterminé et je pense qu'il y a toujours une possibilité de sortir par le haut. On a espoir car commercialement, on a pu démontrer qu'on pouvait être actif sur le marché".

Altifort avait reconnu jeudi 21 février que "les financements externes" promis pour son projet de reprise d'Ascoval n'avaient "pas pu être mis en place à ce jour". Si le patron du groupe franco-belge avait toutefois assuré qu'il ne jetait "pas l'éponge", l'histoire est bel et bien terminée. Bruno Le Maire a précisé que l'État se donnait "un délai d'un mois supplémentaire pour trouver un autre repreneur".

La rédaction vous recommande