L'accord est presque conclu pour le mariage entre Alstom et General Electric. Les deux entreprises entrent en négociations exclusives, après que l'Américain ait mis sur la table 12,5 milliards d'euros, et accepte de créer trois co-entreprises dans le nucléaire, les énergies renouvelables et les réseaux intelligents.
Mais il y a une condition : que l'État entre dans le capital d'Alstom à hauteur de 20%, et puisse exercer un contrôle sur les décisions stratégiques. Sinon, le gouvernement dégainera son décret sur les investissements étrangers et empêchera cette alliance.
Pour entrer dans le capital d'Alstom, il faut que Bouygues vende à l'État une partie de ses actions. Or ce dossier est bloqué. Le gouvernement et Bouygues ne sont pas d'accord sur le prix d'une telle transaction. Les négociations ont été stoppées samedi soir et doivent reprendre ce dimanche.
Si Martin Bouygues ne veut pas vendre ses actions, l'opération avec GE ne se fera pas
Arnaud Montebourg
Dans Le Parisien daté du 22 juin, Arnaud Montebourg enfonce le clou. Pour le ministre de l'Économie, "si Martin Bouygues ne veut pas vendre ses actions, l'opération avec GE ne se fera pas".
Mais chez Alstom et General Electric on se veut confiant, les deux administrateurs qui représentent Bouygues au conseil d'administration d'Alstom ont voté pour l'alliance, ce qui est un signe plutôt encourageant.
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