Accord PME-Facebook pour l'emploi : "On veut rendre service aux utilisateurs français" dit le DG France

INVITÉ RTL - Le réseau social est désormais partenaire des PME françaises. Sur son site, il met en avant leurs offres d'emploi afin d'aider les utilisateurs de Facebook.

Laurent Solly, invité de RTL, jeudi 30 janvier 2014

Crédit : Frederic Bukajlo / Abaca / RTL

Laurent Solly : "Facebook veut être un complément de Pôle Emploi"

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Laurent Solly : "Facebook veut aider les Français à trouver un emploi"

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Facebook, un réseau social qui vous veut du bien. Ce jeudi 30 janvier, la multinationale propose aux utilisateurs français de les aider à trouver du travail. Le réseau social s'est ainsi associé à une jeune entreprise française qui depuis trois ans développe des outils pour rapprocher l'offre et la demande d'emploi", explique Laurent Solly le directeur général France de Facebook.

Donner de la visibilité aux offres des PME

"A partir d'aujourd'hui, nous avons créé une page Facebook Les PME recrutent en ligne depuis ce jeudi matin. Elle rassemble l'ensemble des offres d'emploi que les PME vont poster, par région ou par secteur", ajoute-t-il. Les PME françaises qui ont une page facebook vont aussi pouvoir utiliser un outil simple pour poster facilement ou créer un espace carrière-recrutement.

L'objectif est de "rendre un service et être utile aux 26 millions de Français qui utilisent Facebook. On veut ajouter des outils complémentaires et rassembler grâce à des outils technologiques", détaille le directeur général France. "Entre 250.000 et 400.000 emplois" sont non-pourvus chaque année, appuie Laurent Solly.

80% d'utilisateurs en moins d'ici 2017 ?

Et quand on pose la question de la confidentialité des données, Laurent Solly répond "nous sommes la première plateforme à donner à chacun tous les outils de maîtrise de ce qu'il poste sur Facebook".

Pour lui, le réseau social est loin d'être démodé. A en croire une étude menée par deux étudiants en doctorat de la prestigieuse université américaine de Princeton, Facebook n'est guère qu'une maladie infectieuse, finalement en voie de disparition, et pourrait perdre 80% de ses utilisateurs d'ici à 2017.

"Cela nous a fait plutôt sourire. On leur a d'ailleurs répondu avec humour. Si on prend ces mêmes éléments qui ont conduit ces chercheurs à ce résultat, Princeton devrait elle-même disparaître", conclut-il.