L’intrigue du film Monuments Men s’inspire de faits réels. George Clooney y retrace le parcours d’une brigade de passionnée d’art, mise en place par le président américain Franklin D. Roosevelt au cours de la Seconde Guerre mondiale. Leur mission : retrouver la trace d’œuvres d’art dérobées par les nazis et, si possible, les restituer à leurs propriétaires légitimes.
"Si l’on détruit ces œuvres d’art, on détruit toute votre histoire", souligne George Clooney au micro de RTL. "C’est comme si vous n'existiez plus, comme si vous étiez effacé. Je crois que ça vaut la peine de se battre et de mourir pour ça."
Pour Monuments Men, l’acteur et réalisateur s’est inspiré du livre du même titre, signé en 2006 par l’auteur américain Robert Edsel. Si le film se concentre sur une dizaine de personnages, les Monuments Men regroupaient en réalité plus de 300 hommes et femmes, originaires de 13 pays différents.
Le dernier d’entre eux, Harry Ettlinger, était présent lors de l’avant-première parisienne du film, le 12 février 2014. Aujourd’hui âgé de 88 ans, il a quitté l’Allemagne à 13 ans afin de se réfugier dans le New Jersey.
"C’est merveilleux que ce groupe d’acteurs ait fait ce film, a-t-il déclaré, visiblement ému. Et ce soir, nous pouvons les remercier d’avoir fait en sorte que l’œuvre des Monuments Men reste dans les mémoires. Merci beaucoup."
Le précédent film de George Clooney, Les marches du pouvoir, se déroulait sur fond d’intrigue politique. Avec Monuments Men, il confirme son statut de réalisateur engagé. "Ce n’est pas étonnant que George ait adapté ce bouquin, commente Jean Dujardin au micro de RTL. On sait qu’il y a un engagement chez lui."
L’acteur français fait partie du casting rassemblé par George Clooney. Tous deux partagent l’affiche avec Matt Damon, John Goodman ou encore Bill Murray. L’actrice Cate Blanchett incarne quant à elle la Française Claire Simone, personnage inspiré de Rose Valland, conservatrice au musée du Jeu de Paume et membre de la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale.
"Je retrouve ni plus ni moins la bande que je peux avoir avec Gilles Lellouche et tous mes potes avec qui je tourne, raconte encore Jean Dujardin. Ils n’arrêtent pas. C’est de la joute verbale, les mecs se vannent sans arrêt. George fait le con tout le temps. La cible c’est Matt, tellement irréprochable et gentil. Bill aussi est un gros vanneur. C’est la seule raison pour laquelle j’aimerais être parfaitement bilingue, pour comprendre toutes leurs vannes. Mais ils savaient que j’arrivais humblement, et ils m’ont choyé."
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