En cette journée internationale des droits des femmes, place aux entrepreneures. "Paris Pionnières est un incubateur qui accompagne les femmes créatrices d'entreprises. On a accompagné 350 femmes en treize ans", détaille Marie Georges, présidente de l’incubateur Paris Pionnières, renommé Willa.
Et d'ajouter : "Aujourd'hui, on a envie de dépasser les frontières de cet incubateur et les frontières de l'Île-de-France". Pionnières à la création de la plateforme, Marie Georges explique qu'elles souhaitent désormais "devenir la norme" dans la création d'entreprises, trop souvent à l'initiative d'hommes.
"On va chercher des femmes pour les encourager et pour les aider à s'imposer dans ce monde de l'innovation, de l'entrepreneuriat, de la tech qui est un monde très masculin (à 90% NDLR)", explique la présidente de l'incubateur.
Ce dernier a dévoilé, jeudi 8 mars, un manifeste "pour une croissance inclusive" dans lequel l'ensemble de l'écosystème de l'économie numérique appelle à la création d'un environnement "dans lequel les femmes pourront révéler tout leur potentiel".
Pour cela, Willa a demandé à une quarantaine d'acteurs et actrices de ce milieu de s'engager sur des actions concrètes à engager pour favoriser l'égalité et la mixité au sein de leur entreprise. Parmi elles par exemple, Viva Technology "à accueillir sur scène au moins 40% de femmes parmi les speakers de l'édition 2018", à venir en mai prochain.
La Française des Jeux de son côté affirme qu'elle atteindra "50% de femmes dans son programme d'excubation" tandis que l'Île-de-France souhaite que "50% des créateurs et des repreneurs d'entreprises accompagnés soient des créatrices et des repreneuses".
C'est bientôt Pâques ! L'occasion de s'intéresser à notre consommation de chocolat. L'association qui défend le commerce équitable Max Havelaar, nous alerte sur les conditions de rémunération des producteurs. À Pâques, uniquement en France, on va manger 15.000 tonnes de chocolat. Mais derrière la confiserie, la situation des producteurs de cacao est loin d'être idéale.
La filière fait vivre 50 millions de personnes dans le monde, mais parmi elles, beaucoup de petits producteurs gagnent moins de deux euros par jour, ce qui équivaut à peu près au prix d'une tablette de chocolat chez nous. Et bien pour deux euros, le producteur lui touche douze centimes seulement.
C'est également un secteur qui fait beaucoup travailler les enfants. On estime qu'ils sont plus de deux millions à travailler dans la production de cacao en Côte d'Ivoire et au Ghana. Les familles n'ont pas les moyens de payer des études à leurs enfants. La situation est assez folle quand on sait que les dépenses françaises en chocolat s'élèvent à 99 euros par personne. Ainsi, le commerce équitable fait office d'unique alternative. Les agriculteurs sont mieux payés, et leurs investissements, financés.