Pour ce quatrième samedi, les “gilets jaunes” étaient aussi très mobilisés en région. En marge des heurts, des gaz lacrymogènes et des voitures brûlées, de nombreux rassemblements ont aussi eu lieu dans le calme.
À Marseille, ils étaient 2000 à défiler samedi matin entre le Vieux Port et la préfecture. Précédé d’une dizaine d’ambulanciers, le cortège scandait des “Macron démission”, dans une ambiance de pétards et fumigènes, ou sur un air de "Marseillaise".
À Nice, un groupe de “gilets jaunes” a mis en place une opération “tram gratuit”, une action résolument pacifiste. “On est pas pour la violence, on est pas pour cassé (...) on est là pour revendiquer nos droits. Tant que Macron n’aura pas céder, on ne lâchera pas”, explique une manifestante. Plus au nord, à Calais, quelques 300 “gilets jaunes”ont opté pour le blocage d’un échangeur d’autoroute, malgré l’interdiction de la préfecture. “Ils peuvent nous interdire tout ce qu’ils veulent, nous on est déterminé”, témoigne l’un des bloqueurs.
Les routes et autoroutes connaissaient ainsi de nombreux points de blocage dans tout le pays samedi, notamment sur l'A6, au niveau de Villefranche-sur-Saône, sur l'A10, dans le sens Bordeaux-Paris, ou encore en Nouvelle Aquitaine, à Agen, au péage de l'A62.
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