À Toulouse (Haute-Garonne), la mobilisation de "gilets jaunes" a donné lieu samedi après-midi à des affrontements avec de multiples points de fixation. Plusieurs centaines de manifestants étaient ainsi retenues sur l'avenue Étienne Billières.
Après avoir été repoussés hors du centre-ville, les casseurs ont systématiquement détruit sur leur passage toutes les vitrines : agences immobilières ou banques. Ils ont aussi pillé un salon de coiffure, vraisemblablement pour récupérer des bombes de laque pouvant servir à fabriquer des bombes incendiaires. Un bureau de tabac a également été pillé.
En début de soirée, les gendarmes mobiles essayaient encore de repousser des petits groupes extrêmement bien organisés. Une dizaine de jeunes gens étaient munis de boucliers noirs sur lesquels étaient inscrits la croix occitane, sans doute des groupuscules extrémistes. Le quartier baignait dans un nuage de gaz lacrymogène.
Selon notre correspondant sur place, les incidents sont loin d'être terminés. En revanche, on ne voit plus aucun "gilet jaune" dans ces affrontements qui tiennent désormais davantage de "guérilla urbaine".
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