Tous les trois jours en France, une femme meurt sous les coups de son conjoint. Pour lutter contre ce fléau et inciter les victimes de violences conjugales à composer le 3919 "Violences Femmes Info", une campagne d'information a été lancée, intitulée #CONTRELESFRAPPES. Le visage de cette campagne est connu de tous : Adil Rami, champion du monde et défenseur de l'OM.
"Ce combat, raconte-t-il ce matin au journal 20 minutes, est une cause qui me tient à cœur depuis des années". Depuis que la fille de l'un de ses amis est morte sous les coups de son compagnon.
"J'étais un ami d'Éric Medinal. C'était un ami à moi de Lille. Tout allait bien. On était bien. C'était un mec bien, qui travaille comme tout le monde. Une belle famille. Et du jour au lendemain sa vie a basculée parce qu'un matin, très tôt, on lui a annoncé que sa fille avait été retrouvée morte, frappée par son conjoint. Elle avait 18 ans. Elle a été frappée avec un cric de voiture et balancée dans un lac", détaille-t-il.
"Depuis ce moment-là, j'ai pensé à toutes ces femmes qui pouvaient être battues, qui pouvaient être maltraitées".
Adil Rami évoque aussi ces types qui parlent mal à leurs femmes. Le footballeur confie en avoir vu beaucoup, qui plus est dans son milieu. Une sorte de mode, de style, pour se faire respecter vis à vis des copains.
"Mais t'es pas un bonhomme si tu parles comme ça à une fille. On est viril en respectant la femme", conclu-t-il.