Les cris sont difficilement écoutables... À Toulouse, une internaute a décidé de publier une vidéo sur les réseaux sociaux afin de faire réagir les autorités. "Coups et hurlements de femme pendant trois heures. Mon voisin bat sa femme en toute impunité. La police passe et réclame juste une pièce d'identité et repart. C'est normal ?", écrit-elle sur Twitter samedi 9 février dernier.
La vidéo, qui accompagne ce message, a été vue plus de 250.000 fois en 24 heures. Elle laisse entendre les cris de souffrance de sa voisine, victime apparemment de la violence de son conjoint. "J'attends qu'il y ait un autre féminicide ?", questionne-t-elle alors. Et de poster dans un second temps : "Quoi faire pour aider cette femme ? Elle halète. J'entends les coups pleuvoir ici".
Interrogée par Franceinfo, Sofia Oio, qui se décrit comme féministe et activiste sur le célèbre réseau social, revient sur le déroulé des faits, qui ont démarré vers 4 heures du matin. "J'ai été réveillée par ces cris de femme qui venaient de l'appartement d'en-dessous où vit un jeune couple. Je suis d'abord descendue avec ma sœur enceinte de 7 mois et une voisine pour tenter d'intervenir, raconte-t-elle. L'homme nous a ouvert la porte, nous a insultées".
Elle explique ensuite avoir composé le 17 et poursuit : "Les policiers ont toqué à la porte et ont procédé à un simple contrôle d'identité. Ils ont demandé à la femme si tout allait bien et sont remontés me dire qu'il n'y avait pas de problème".
Face à cette terrible situation, cette Toulousaine a refusé d'abandonner et a multiplié les messages sur Twitter assurant n'avoir pas "d'autres ressources" alors qu'elle n'est pas la "priorité" de la police.
Selon les informations du Parisien, la police a ouvert une enquête dès samedi alors que Sofia Oio a été convoquée pour témoigner. "Nos policiers ne peuvent être mis en cause. Ils n’ont constaté aucun désordre pouvant laisser penser à des violences et ne pouvaient donc intervenir. Le couple a indiqué qu’il se disputait. Nous avons convoqué ce dimanche les protagonistes, pour les orienter vers notre pôle psychosocial et encourager la femme à porter plainte", a de son côté expliqué Nelson Bouard, le directeur départemental de la sécurité publique de Haute-Garonne.
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