En ce vendredi 13, il est intéressant de se demander l'origine autour de cette superstition. La peur et le mythe autour de ce jour viennent avant tout de la Bible. Dans le livre saint, Jésus prend la "cène", son dernier repas avant sa crucifixion, un vendredi. Lors de cet événement majeur, le Christ est entouré de ses 12 apôtres. Ils sont donc 13 à table. La croyance chrétienne invite à considérer le treizième convive comme étant Judas, l'apôtre qui a trahi le Christ. Il n'en fallut pas plus pour associer le vendredi 13 à une journée synonyme de malheur.
Mais derrière la croyance chrétienne, il y a d'autres justifications à la paraskevidékatriaphobie : la phobie du vendredi 13. Historiquement et dans de nombreuses cultures, le chiffre 12 a une portée symbolique forte associée au bonheur et à l'ordre naturel des choses. Il y a 12 mois dans une année, 12 heures le jour, 12 heures la nuit. Dans la mythologie grecque et romaine, il y a 12 dieux. Le 13 viendrait donc déséquilibrer l'ordre établi et le bon fonctionnement du monde.
Mais de très nombreuses autres raisons existent. Entres autres, la treizième lettre de l'alphabet hébreu, Mem, est la première lettre du mot met, signifiant la mort. Et la superstition a été reprise dans la culture populaire occidentale. 12 films (et non 13) rattachés à la saga d'horreur "Vendredi 13" ont vu le jour, entretenant un peu plus le mythe. Le héros des films, Jason Voorhees, est devenu iconique, notamment grâce à un masque désormais bien connu.
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