Même si elle était attendue, l'annonce a fait l'effet d'une bombe sur la scène internationale. Les États-Unis se retirent de l'accord de Paris sur le climat. Raison invoquée jeudi 1er juin par le chef de la Maison Blanche : l'intérêt suprême de son pays en matière économique comme industrielle. En clair, Donald Trump veut pouvoir polluer en paix afin de préserver les emplois dans les énergies fossiles ou l'automobile. Le président américain a-t-il eu raison ou, au contraire, sa décision va-t-elle à l'encontre du sens de l'Histoire ?
Le fait que les États-Unis, deuxièmes plus gros pollueur au monde, bafouent un traité signé par 197 pays est navrant, pour le journaliste Ivan Levaï. "C'est l'argument de sa campagne, il respecte ses électeurs", pointe Jean-Christophe Buisson, pour qui Donald Trump se borne à faire de la politique nationale.
On refait le monde avec :
- Denis Tillinac, écrivain
- Hélène Pilichowski, journaliste
- Ivan Levaï, journaliste
- Jean-Christophe Buisson, directeur adjoint de la rédaction du Figaro Magazine
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