Paris-Plage accueille un dispositif de sécurité exceptionnel ce jeudi 13 août. 500 policiers et gendarmes en seront chargés, fouillant les sacs à l'entrée. "Tel-Aviv sur Seine", qui suscite la polémique depuis plusieurs jours, a été maintenu par la mairie de Paris.
Après les vives tensions autour de cet événement, des débordements sont craints. "Les autorités sont prévenues. En général quand les autorités sont prévenues il n'y a pas lieu de craindre de débordements, en tout cas c'est ce que j'espère, évidemment", a pourtant fait remarquer Roger Cukierman, président des Institutions juives de France.
Je suis choqué des réactions d'animosité
Roger Cukierman
Le président des Institutions juives de France a dénoncé les réactions hostiles à cet événement. "Je suis choqué des réactions d'animosité, pour ne pas dire de haine et parfois de haine nauséabonde, avec des relents même d'antisémitisme, d'une partie de gens, d'organisations ou de personnels politiques qui cherchaient un prétexte pour attaquer sur le plan politique et détourner un objectif qui me paraissait un objectif totalement culturel et sympathique", a déploré Roger Cukierman. L'homme estime que "Tel-Aviv sur Seine" n'est pas un événement politique. "Je trouve qu'ils se trompent de combat, ne faisons pas de politique quand il ne s'agit pas de politique", a-t-il résumé.
De leur côté, les opposants dénoncent justement l'aspect politique de "Tel-Aviv sur Seine". "La politique israélienne aujourd'hui est dans une nouvelle étape, qui est en train de tourner le dos à toute possibilité de paix. J'ai bien compris, Mme Hidalgo a pensé faire un événement culturel, qui a été conçu comme ça, je pense qu'elle-même se rend compte que c'est une erreur, dommage qu'ils ne veulent pas revenir là-dessus, a résumé Éric Coquerel, conseiller régional du Parti de gauche en Île-de-France.
On n'est pas dans une bulle
Éric Coquerel
"Ce n'est pas possible dans cet endroit du monde de penser que quelque chose n'est pas politique à partir du moment où ça touche une ville aussi importante que Tel-Aviv. C'est à 40 minutes en voiture de Jérusalem, des territoires occupés, à guère plus de Gaza. On n'est pas dans une bulle où on pourrait laisser imaginer que vous avez une espèce de 'dolce vita', que l'on pourrait célébrer, mettre en avant" a dénoncé Éric Coquerel. Ce dernier estime que cet événement sert "la propagande israélienne". "Non, il n'est pas normal qu'un État colonise un peuple, qu'un État réprime un peuple, en allant jusqu'à des massacres comme récemment le massacre du bébé. On est dans un contexte où ce n'est pas possible de penser que célébrer la joie de vivre à Tel-Aviv n'est quelque chose de pas politique", a-t-il résumé.
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