Plusieurs dizaines de taxis perturbaient encore l'accès à la zone aéroportuaire de Toulouse, mardi 5 avril au matin, pour protester contre la concurrence des VTC (véhicules de transport avec chauffeur). Pour calmer la grogne et sortir de la crise, le gouvernement a présenté la veille des mesures.
Outre une amélioration de la formation des chauffeurs et la modernisation du secteur des transports, ce plan prévoit un rachat de licences de taxis par l'intermédiaire d'un fonds de garantie "pour les chauffeurs de taxis volontaires". Une proposition formulées dès le 26 février par Laurent Grandguillaume, député socialiste de Côte-d'Or et nommé médiateur du conflit.
"Le fonds de garantie va intervenir à la demande des chauffeurs - ce n'est donc pas obligatoire - pour prendre en charge le prix de la licence au prix d'acquisition. Cela permet de donner de la visibilité à ces acteurs", explique Laurent Grandguillaume sur RTL. Le financement du fonds se fera par la solidarité "au sein du secteur", pour ne pas faire peser ce dispositif sur le contribuable, précise-t-il. "Ce n'est pas au contribuable de payer les licences, ni à l'État de financer ce fonds de garantie", insiste le médiateur, pour qui c'est "au secteur d'assumer cette responsabilité".
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