Si la taxe d'habitation est amenée à disparaître progressivement, certains ménages ont eu une mauvaise surprise cette année. Pour rappel, 80% des ménages les plus modestes ont vu leur impôt s'alléger de 30% en 2018, puis de 65% en 2019 avant qu'il ne soit totalement supprimé en 2020.
Ceux qui doivent encore la régler ont jusqu'à ce samedi 20 novembre, minuit, pour la payer en ligne. Covid-19, télétravail, couple en ménage, marché du locatif… Pour les foyers qui ont reçu une taxe d'habitation plus élevée en 2021, plusieurs raisons expliquent pourquoi ils doivent encore s'en acquitter. Explications.
Il y a tout d'abord les évolutions du marché de l'immobilier. Comme le rappellent nos confrères de BFM TV, la hausse de la base locative brute a entraîné des montants plus élevés pour certains foyers. De fait, celle-ci est un des critères de calcul de la taxe d'habitation.
La pandémie de coronavirus a elle aussi réserver quelques mauvaises surprises aux travailleurs : pour ceux qui ont bénéficié du télétravail, conséquence de la crise sanitaire, les frais professionnels ont chuté. Résultat : leur revenu fiscal de référence a augmenté, provoquant "une sortie de la catégorie des ménages exonérés".
Par ailleurs, certains couples qui se sont installés ensemble "lors du dernier exercice fiscal" ont reçu une taxe d'habitation "alors qu'ils en étaient exonérés lorsqu'ils vivaient dans leur logement respectif".
Pourquoi ? Parce que l'un des critères de calcul de cet impôt est le plafond de revenus. Le plafond pour être exonéré en tant que célibataire s'élève à 27.761 euros et à 44.211 euros pour un couple. Si les deux contribuables célibataires gagnaient un peu moins de 27.761 euros chacun, ils se retrouvent à dépasser le plafond du revenu fiscal de référence en s'installant ensemble et sont ainsi redevables de cet impôt.
À noter également que détenir un garage qui "n'est pas attenant au logement" peut entraîner le règlement d'une taxe d'habitation. En effet, "les garages, remises et parkings privatifs" à une distance inférieure à un kilomètre des logements, sont considérés, même non meublés, "comme des dépendances immédiates et par conséquent imposables à la taxe d’habitation", explique la direction des finances publiques relayée par le Parisien.
Enfin, pour les colocations, il convient de rappeler qu'un avis d'imposition est souvent établi au nom d'un seul des occupants. Ce dernier est tenu de "s'arranger avec ses colocataires pour la répartition de la taxe d'habitation".
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