Tarn-et-Garonne : un premier féminicide enregistré dès le 1er janvier

La mort d'une sexagénaire dans le Tarn-et-Garonne, lundi 1er janvier, constitue le premier féminicide de l'année 2024

Un commissariat de police (illustration)

Crédit : KENZO TRIBOUILLARD / AFP

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À la suite de résultats d'analyses médico-légales communiqués par la justice à l'Agence France-Presse ce jeudi, la sexagénaire retrouvée morte dans la petite commune de Nègrepelisse, près de Montauban (Tarn-et-Garonne), lundi 1er janvier, constitue la première victime connue de féminicide de l'année 2024.

En effet, cette femme de 62 ans a été tuée à bout portant par son conjoint de 75 ans, qui s'est ensuite suicidé, a indiqué la substitut du procureur de Montauban. Et d'ajouter que les autopsies ont permis de déterminer que les balles retrouvées dans les deux corps étaient les mêmes, mais la peau et les vêtements de la victime présentaient des traces de brûlure à l'entrée du projectile, caractéristique d'un tir à bout portant.

La séparation du couple serait à l'origine du passage à l'acte. "Il ressort des différentes auditions de l'entourage proche qu'il y avait une situation conflictuelle dans le couple et que la séparation était vraiment imminente (...) Donc c'est un monsieur qui n'a pas accepté la séparation", a précisé la substitut.

Une mère de famille de 29 ans avait déjà été découverte morte lundi à l'aube à Bourail, dans le centre de la Nouvelle-Calédonie, et son conjoint est activement recherché. Le ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti a donné, ce mardi, le chiffre de 94 féminicides en 2023, contre 118 en 2022.

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