Tanguy Pastureau : Myriam El Khomri, c'est Donald Trump

Myriam el-Khomri, la ministre du travail, est cette dame qui depuis septembre annonce une fois par mois que les chiffres du chômage sont atroces, puis elle étale du Xanax concassé sur une tartine et dort pendant 2 jours. Bien sûr, son chef, Hollande, est furieux et il ne peut pas virer quelqu’un juste pour se défouler, puisque Fleur Pellerin n’est plus là. Il a donc appelé El-Khomri et lui a dit "Mimi, t’es gentille mais moi dans un an, je vais finir au Pôle Emploi à Tulle avec les gueux et Julie va me plaquer pour Charles Berling, fais un truc".
 
El-Khomri a alors 2 solutions : appeler Gérard Majax, Eric Antoine, Kamel le magicien et leur demander de l’aide, ou bien réformer le droit du travail. Elle se dit "Si je défonce tout à la sulfateuse façon Rambo 7, Pierre Gattaz, le boss du Medef, va faire la nouba pour fêter ça et ivre, va embaucher 3 chômeurs, c’est un début". Elle rédige donc son projet de loi, qui sera débattu à l’Assemblée, au départ ils voulaient encore utiliser le 49.3 mais Kim Jong-un commençait à appeler l’Elysée pour avoir des conseils afin de raffermir sa politique.
 
Et la loi el-Khomri, c’est du lourd, bientôt les philippins diront, pour rire, qu’ils ont des petits français cachés dans la cave en train de bosser. Les 35h, finies, Myriam el-Khomri est sous protection policière dans un bunker, parce que la mère Aubry la cherche, la bave aux lèvres, avec un hachoir à viande. On pourra faire, avec un bonus, 48h la semaine, voire 60, et celui qui s’écroule sera écartelé. Le licenciement sera élargi, les entreprises pourront baisser les salaires le temps de s’ouvrir à de nouveaux marchés, El-Khomri, c’est Donald Trump sous ecstasy.
 
A BFM Business, ils veulent tous l’épouser, à côté Margaret Thatcher, c’était une vieille maoïste.