En ce jeudi 2 novembre, il est question d'addiction dans la presse ce matin. On évoque d'abord le coup d'envoi du "Moi(s) sans tabac. Cela a débuté hier, 1er novembre, et le journal L'Opinion évoque ce matin une initiative originale, celle de cette entreprise qui a décidé de proposer six jours de vacances supplémentaires à ses salariés qui arrêteront de fumer. Décidément, écrit Michel Schifres, dans son billet, "nous sommes un curieux pays. Quel que soit le problème, nous y répondons souvent par la détente, le repos, la flemme. L'offre, ajoute-t-il, est toutefois alléchante, alléchante mais pas sans perversité. On peut imaginer, explique-t-il, que certains abstentionnistes se mettront à la clope puis la stopperont pour bénéficier de la manne, et d'où croyez vous que que cette brillante idée soit venue ?", se demande enfin le journaliste. "Et bien d'un non fumeur furieux que les fumeurs bénéficient de pauses cigarettes et travaillent donc moins que lui. Il s'est plaint.
Comme quoi, conclut Michel Schifres, l'habitude de la délation et la passion du congé payé font partie du charme français".
Dans vos journaux également ce matin cette révolution. Orange se lance dans la banque. "Le big bang des banques" titre la La Dépêche du Midi. C'est aussi la Une du Parisien Aujourd'hui en France qui a passé l'offre Orange Bank au banc d'essai. Bilan, ça vaut le coup (la carte bancaire est gratuite, pas de frais de tenus de comptes), à condition de n'avoir besoin de personne. En effet, avoir recours à un salarié d'Orange pour effectuer une démarche que vous auriez pu faire seul en ligne vous coûtera cinq euros, cinq euros à chaque fois. Libération y consacre quatre pages, ce n'est pas rien. En lançant son offre, l'opérateur, écrit le quotidien, espère ringardiser les établissements traditionnels. Si elles ne représentent aujourd'hui que 5% du marché aujourd'hui, les néo-banques, explique un spécialiste, pourraient atteindre les 15 à 20% d'ici cinq ans.
Aux États-Unis, si l'on en croit une étude réalisée par le géant du conseil McKinsey, les banques américaines pourraient perdre 65% de leurs profits au cours des dix prochaines années, notamment à cause des néo-banques, ce n'est pas rien. Une révolution qui a déjà commencé. On ne compte plus les agences qui ferment notamment en zone rurale. À Saint-Sauveur-Lendelin dans la Manche, la permanence du Crédit Agricole Normandie, dit Libération, ne fonctionne plus que