En 2018, un octogénaire de Seine-Saint-Denis fait l'acquisition d'un bon au porteur de Roumanie datant de 1929, comme le rapporte Le Parisien, auprès d'un "colonel roumain qui les possédait de famille". Cet ancien conseiller juridique sent le bon coup en l'achetant pour "seulement" 300.000 euros. Il réclame aujourd’hui au pays plus de 115 millions d’euros.
La Banque nationale de Roumanie lui a répondu en 2020 ne pas être compétente, n’ayant pas elle-même émis ces bons qui l’ont été "par l’État roumain via le ministère des Finances". Il s’est donc tourné vers l’ambassade de Roumanie en France. Saisis une première fois début 2022, puis à nouveau la semaine dernière par Me Grégory Levy, son avocat, les services de l’ambassadeur n’ont pas donné suite.
Prêt à tout pour récupérer son argent, l'octogénaire va désormais se tourner vers le ministère français de l’Économie et des Finances, et même vers la Cour de justice de l’Union européenne, si nécessaire.
Octroyé à des particuliers contre une somme d’argent, les bons au porteur permettaient à l’État de financer sa dette publique. Après l’avoir fait expertiser, l’octogénaire se bat désormais pour récupérer la somme qui a pris énormément de valeur avec le temps grâce au taux d’intérêt.
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