1. Accueil
  2. Actu
  3. Société
  4. Sécurité : de quoi les chefs d'établissements ont besoin ?
2 min de lecture

Sécurité : de quoi les chefs d'établissements ont besoin ?

INVITÉ RTL - Philippe Vincent, secrétaire général du SNPDEN, le syndicat national des chefs d'établissement, se dit "dubitatif" après l'annonce de Christophe Castaner qui a dit ne pas "exclure la présence de force de l'ordre" dans les établissements scolaire.

Une cour de récréation dans un collège en France (illustration)
Crédit : FRANK PERRY / AFP
Philippe Vincent - L'invité de RTL MIdi du 26/10/2018
00:03:32
Christelle Rebière & Marie Sasin
Je m'abonne à la newsletter « Infos »

Le gouvernement dévoilera la semaine prochaine un ensemble de mesure pour veiller à la sécurité des enseignants et des élèves. Le ministre de l'Intérieur a déjà annoncé ce vendredi 26 octobre, qu'il "n'excluait pas la présence physique des forces de l'ordre" dans les établissements.

La loi interdit pour l’instant la présence de policiers armés au sein des établissements. "Ce serait un changement de dogme car pour l'instant on était plutôt sur des modalités de type intervention à la demande. On peut être assez dubitatif sur l’efficacité potentielle d'une telle mesure au regard des besoins qu'ont les établissements d'une manière générale", explique Philippe Vincent, secrétaire général du SNPDEN, le syndicat national des chefs d'établissement.

Selon une enquête menée par le SNPDEN il y a an, dans les trois quarts des établissements aucun personnel n'a été formé à ces questions de sécurité. "La question est de savoir de quel type de sécurité on parle. Est-ce qu'on est dans des types de sécurisation aux abords des établissements ou aux entrées (...) ou est-ce qu'on est dans la capacité à réagir à un incident qui se produirait à proximité de l'établissement, devant ses portes ou dans ses locaux et qui demanderait une capacité d'action immédiate ?", interroge le secrétaire général.

Favorable à une force de réaction rapide

"Un certain nombre de collègues réagissent, parce qu'ils sont peut-être sous tension, de manière quasi immédiate, ont un référent police ou gendarmerie et puis peut-être certains moins habitués, moins formés, moins réactifs ne sont pas en capacité immédiate d'avoir la réaction appropriée", a-t-il réagi après l'affaire de violence au Havre.

À lire aussi

"J'aurais tendance à dire que cette une stratégie ligne Maginot plutôt qu'une défense passive, nous sommes plutôt favorable à une contre-attaque dynamique, y-a-t-il un intérêt à avoir un planton de policiers ou des gendarmes dans un établissement de manière régulière ou faut-il plutôt avoir une capacité de force de réaction rapide qui interviendrait à la demande et en fonction de la situation, on se situe globalement dans la deuxième solution", a affirmé Philippe Vincent.

La rédaction vous recommande
À écouter aussi

L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail.

Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualité au quotidien

S’abonner à la Newsletter RTL Info
En Direct
/

Bienvenue sur RTL

Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur

Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.

Bienvenue sur RTL

Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio

Je crée mon compte