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Saône-et-Loire : aucune trace de peste après de nouveaux tests sur le courrier suspect
Alors qu'une enveloppe envoyée de l’étranger contenant des traces de peste a été adressée à un établissement de formation de Chalon-sur-Saône, des analyses complémentaires ont permis de lever la menace.
Des prélèvements dans un laboratoire (illustration).
Crédit : CDC / Unsplash
Le soulagement après plusieurs heures de fortes inquiétude. Aucune trace de peste n'a finalement été relevée après de nouveaux tests sur un courrier suspect contenant de la poudre adressé à un centre de formation de Chalon-sur-Saône, initialement testé positif, a indiqué la préfecture de Saône-et-Loire, jeudi 28 novembre.
Les analyses complémentaires de l'enveloppe ont permis de "lever le doute et de confirmer un résultat négatif à la peste", explique-t-elle dans un communiqué. "Il n'existe, à ce jour, plus aucun risque biologique" et "les six personnes exposées ont été déconfinées", précise-t-elle.
Mercredi 27 novembre au soir, la préfecture avait indiqué que le centre de formation Colint School avait reçu des enveloppes en provenance de l'étranger, dont l'une contenait de la poudre. Des premières analyses avaient révélé la présence de peste. Six "victimes potentielles" avaient été placées sous surveillance médicale, et un laboratoire lyonnais avait été saisi pour procéder à des analyses complémentaires.
"Quel était le but de tout cela ? Nous n'en savons rien"
Cette poudre s'apparente finalement plutôt à une matière noire "inoffensive", selon la commandante Magali Perrin du commissariat de Mâcon, interrogée par l'Agence France Presse. Les enveloppes, postées en Slovaquie, portaient l'inscription "Joyeux Noël" écrite en alphabet cyrillique, a-t-elle ajouté. "Quel était le but de tout cela ? Nous n'en savons rien", a-t-elle commenté. Aucune enquête judiciaire n'a pour l'instant été ouverte.
Plusieurs sont envisagées à l'heure actuelle : un canular ou encore une vengeance d'un ancien employé de l'école. L'établissement a porté plainte ce jeudi matin.
En juillet, une poudre noire retrouvée dans un courrier au centre de tri de Longvic, en Côte-d'Or, et adressé à l'ex-ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, avait aussi révélé de légères traces de peste après de premières analyses.
La poudre avait fait l'objet de tests supplémentaires, mais il s'agissait là aussi d'un "faux positif": "Il n'y a jamais eu de trace de peste", a rappelé Magali Perrin. Aucun cas de peste n'a été récemment signalé en Europe, et en France, les derniers cas survenus datent de 1945, en Corse, selon l'Institut Pasteur.
