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INVITÉ RTL : il faut “réparer l’hôpital public”, d'après Guillaume Garot, député PS
Le Nouveau Front populaire a publié une lettre proposant plusieurs réformes pour aider l’hôpital public et ses soignants. Guillaume Garot, député PS de la Mayenne, était invité sur RTL pour revenir sur plusieurs points.
Guillaume Garot, député PS de la Mayenne, invité de RTL, samedi 4 janvier.
Crédit : Geoffroy VAN DER HASSELT / AFP
Sortir de la crise de l’hôpital public, c’est l’objectif d’une lettre commune des différentes forces de gauche unie au sein du Nouveau Front populaire. Plusieurs figures de la coalition, notamment Lucie Castets, ancienne candidate pour Matignon, appellent à des mesures fortes pour réparer un système hospitalier qu’elle juge gravement affaibli par des années de gestions budgétaires au détriment des besoins des soignants et des patients.
Guillaume Garot, député PS de la Mayenne, s’est exprimé au micro de RTL, ce samedi 4 janvier, à propos de ces souhaits. “Il y a urgence, aujourd’hui, parce que les conditions de travail des soignants, donc les conditions d’accueil des patients, se sont largement dégradées, années après années”, juge-t-il. Prenant pour exemple sa visite aux urgences de Laval, dans la soirée du 31 décembre, il explique que les travailleurs “sont à bout, ils n’en peuvent plus, certains étaient près de craquer” face à une “pression extrêmement forte”.
Un ratio minimum soignants-patients
Le député socialiste estime qu’il faut “réparer l’hôpital public” en mettant davantage “de moyens humains, financiers”. Parmi les propositions de la gauche, il y a notamment l'installation d’un ratio minimum soignants-patients. “Il faut tracer un cap très clair en disant : demain, les soignants pourront être garantis de ne plus être soumis à cette pression. [...] On propose de confier à la Haute autorité de santé, le soin de nous dire combien il faut de patients par service. Il est évident qu’en cardiologie, en pédiatrie ou aux services d’urgences, il ne faut pas le même nombre”, souligne-t-il, ajoutant que “l'objectif est que chaque patient soit bien accueilli”.
Le Nouveau Front populaire propose également une réforme de la liberté d’installation des médecins dans l’objectif de lutter contre les déserts médicaux, alors que les syndicats sont contre. “Il ne s’agit pas de leur dire où ils vont exercer, mais où ils ne pourront plus exercer. Pourquoi ? Parce qu’il y a suffisamment de médecins dans les territoires considérés”, explique Guillaume Garot qui veut “rétablir la justice entre les Français, et donc l’accès aux soins pour tous”.
