C'est le branle-bas de combat Porte de Versailles ce vendredi 24 février, à la veille de l'ouverture de la 59e édition du Salon international de l'agriculture à Paris. Vaches, cochons, moutons sont presque tous arrivés dans leurs enclos, souvent en cours de montage. Au milieu de tout ce tumulte, Jean-Louis Sadi, berger, visse tranquillement les dernières planches avec, à l'intérieur, de magnifiques brebis aux yeux entourés de taches noires.
"Elles sont bien évidemment les plus belles, parce qu'elles sont les plus élégantes", explique-t-il pas peu fier au micro de RTL. Sept à huit heures de déplacement a été nécessaires pour rallier la capitale. "Elles ne sont pas stressées. Le plus urgent a été de les abreuver une fois arrivées. Maintenant, on va faire du toilettage, quelques coups de ciseaux. Cela mérite qu'elles soient comme des princesses".
Désormais, l'agriculteur n'attend plus qu'une chose : l'arrivée du public "pour répondre à toutes les nombreuses questions. Il s'agira d'expliquer qui nous sommes, d'où l'on vient, que fait-on... C'est toujours un plaisir, sinon on ne serait pas là".
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